Africa-Press – Comores. C’est un ouf de soulagement pour de nombreux comoriens, contraints de se rendre dans le privé ou partir à l’extérieur pour bénéficier de cette expertise médicale approfondie. Le centre hospitalier national El-Maarouf est désormais équipé d’un centre d’imagerie médicale avec des outils de diagnostic d’une technologie avancée.
Le chef de l’Etat Azali Assoumani a inauguré samedi 07 janvier dernier en présence des autorités sanitaires et des partenaires, le premier centre d’imagerie médicale de l’Hôpital El-maarouf. Ce centre financé par l’Etat à hauteur de 1.500.000.000 de nos francs y compris les équipements du laboratoire, est constitué d’une salle d’accueil, de cinq services d’examens (échographie, endoscopie, mammographie, radiographie et scanner) dont plusieurs examens médicaux peuvent être accomplis. Les salles d’examens comportent des outils de diagnostic d’une technologie avancée pour une amélioration de la compréhension des maladies, tels que le scanner, les appareils de radiographie, l’endoscope gastrique, la mammographie et radio dentaire, moniteur fœtal l’échographie cardiaque, etc.
Dans son allocution, la ministre de la santé Loub Yakouti Attoumane a expliqué que cet évènement marque un tournant décisif dans le progrès de la médecine moderne en Union des Comores. À cette occasion, elle a salué les efforts indéniables du chef de l’Etat, de l’ensemble du corps médical et paramédical. Pour elle, cette mobilisation est le signe de l’adhésion de la population à la politique de développement social menée par le Chef de l’Etat. « Je suis consciente de la longue attente dont la population et les professionnels de santé ont fait preuve avant d’avoir ce centre de diagnostic. Cette impatience est justifiée, mais il me plait de rappeler que l’ouverture d’un centre d’imagerie médicale est soumise à des normes strictes pour la protection du personnel, des malades et de l’environnement », souligne-t-elle.
De son côté, le patron du CHN El-maarouf a salué le leadership du chef de l’Etat et pour l’ouverture de ce centre. Il a rappelé le dévouement, l’investissement et le courage déployés lors de la crise covid et a salué parallèlement le personnel de santé. « Je tiens à réaffirmer que le patron à l’hôpital est le patient. En inaugurant ce centre d’imagerie, nous mettons en place des reformes », lance d’emblée Nicolas M’madi.
À son tour, le président Azali Assoumani estime que pour voir le pays devenir une économie émergente pour la concrétisation de cette vision d’émergence, il décidé de renforcer la politique nationale de remise à niveau du système de santé. « Cette politique se traduit, aujourd’hui, par la construction en cours, de l’Hôpital de référence du pays, dont nous pouvons d’ailleurs, apercevoir d’ici, avec beaucoup de fierté, le chantier et l’évolution positive des travaux », dit-il, tout en souhaitant voir toutes les parties concernées se mobiliser, afin que ce centre d’imagerie bénéficie régulièrement de l’entretien nécessaire quotidien, de la protection et la maintenance de ses précieux équipements.
En procédant à une visite guidée, les responsables présentent les procédures en vue d’un éventuel examen médical, le Dr Antiki Abdou a précisé que trois groupes d’intervenants vont y travailler à savoir le service d’imagerie, le service gastro-entérologie et cardiologie. « Sur la partie de l’imagerie, le centre va réaliser aussi bien les échographies obstétricales que les échographies générales notamment pelviennes, abdominales, doppler, etc. Nous aurons le scanner bien sophistiqué de la dernière génération de 64 barrettes, la salle de mammographie, etc. », souligne-t-il. Ce dernier rassure que le pays a un service de maintenance au sein de l’hôpital. « Nous avons un ingénieur biomédical et des techniciens qui vont assurer la maintenance », ajoute-t-il. Rien n’est encore ficelé au niveau des tarifs. Ce centre d’imagerie est une réponse immédiate pour soutenir ceux qui n’ont pas les moyens. Donc les tarifs seront réduits, jusqu’à 50% par rapport aux structures privées.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press





