Licence d’importation du riz Le secteur privé encore réticent dans la course

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Licence d’importation du riz Le secteur privé encore réticent dans la course
Licence d’importation du riz Le secteur privé encore réticent dans la course

Africa-Press – Comores. Une réunion entre les organisations patronales et les acteurs économiques du pays a été organisée au siège de l’Uccia le 25 juillet dernier. L’objectif était de motiver encore plus le secteur privé à gagner très rapidement la licence d’importation du riz ordinaire afin de concrétiser l’ouverture à la concurrence sur le marché.

L’inquiétude d’un probable échec tempère l’ardeur de plusieurs acteurs économiques à se lancer dans les procédures d’obtenir la fameuse licence d’importation du riz ordinaire. Alarmées de cette situation, les organisations patronales dont la Nouvelle Opaco, le Synaco et le Modec ont encore une fois rencontré certains importateurs pour revenir sur la question de la licence permettant aux grands commerçants d’importer le riz ordinaire demeurée jusqu’ici un monopole d’Etat détenu par l’ONICOR. Occasion pour les uns et les autres d’exprimer leurs craintes concernant la décision du gouvernement de libéraliser le marché.

Pour Hamidou Mhoma, directeur régional de la CCIA Ngazidja, « la perte serait de nous montrer incapables d’importer un sac de riz après avoir réclamé à plusieurs reprises la libéralisation du marché. Jusqu’à lors personne ne s’est manifesté sur les procédures d’acquisition de la licence. Donc c’était nécessaire de se revoir pour connaître les raisons de ce retard, puis sensibiliser beaucoup plus sur les pièces obligatoires à fournir pour obtenir la licence. Et de préciser que le retard constaté ne seraitpaslié aux pièces exigées « car ce sont des pièces dont chacun de nous possède déjà, en tant qu’opérateur économique.» Très inquiet de la situation, Hamidou Mhoma a estimé qu’il est temps « de constituer un dossier de demande de licence d’importation afin de concrétiser notre ambition. Et si jamais on a du mal à constituer le dossier, on peut solliciter un accompagnement dans les procédures au niveau de la chambre de commerce dès la conception des pièces jusqu’au ramassage.»

À son tour, M. Fahardine Chargé de l’environnement des affaires à l’Uccia a expliqué « dans cette concurrence, il existe deux stratégies permettant aux opérateurs économiques de commander et commercialiser le riz au niveau du pays. Soit, ils forment le GIE (Groupe d’intérêt économique) c’est-à-dire des commerçants qui s’associent pour faire le commerce du riz, soit un commerçant qui se dit capable de faire le business en solo. Cette dernière option est un cas minium, raison pour laquelle nous avons pensé au GIE afin de permettre à plusieurs commerçants de se lancer sur le marché ». Et en ce qui concerne la licence, « on espère qu’à partir de cette rencontre, plusieurs commerçants vont se manifester très rapidement pour la demande de la licence », a-t-il conclu.

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