Africa-Press – Comores. Un atelier sur le contrôle après dédouanement organisé par l’Organisation Mondiale des Douanes sur le contrôle à posteriori (CAP) se déroule à Moroni du 02 au 05 mai. L’organisation a envoyé deux experts en la matière pour venir renforcer la capacité d’une vingtaine de douaniers.
Des agents de la douane comorienne se trouvent en formation pour renforcer leurs capacités en matière de contrôle après dédouanement. Selon le directeur général de la douance, cette étape de la procédure douanière est toujours au cœur des axes stratégiques de l’Administration des douanes et participe à améliorer la performance et la synergie des services douaniers dans l’ensemble, en matière de mobilisation optimale des recettes. « Cette formation concourt à la normalisation des régimes douaniers et des procédures simplifiées au dédouanement des marchandises, conformément à l’Accord sur la facilitation des échanges de l’OMC. Cette organisation a envoyé par la voie de son secrétaire général, deux experts Mohamed Abdallah et Evariste Somda pour venir apporter leur appui technique constant dans le cadre des programmes de renforcement des capacités au profit de notre pays », avance-t-il. Par ce geste, le secrétariat de l’OMD vient de témoigner une fois encore sa volonté de mettre à contribution son expertise pour le développement des capacités des administrations des pays membres les moins Avancés (PMA) parmi lesquels les Comores.
D’après lui, les administrations douanières n’échappent pas aux mutations technologiques qui bouleversent les organisations. Face à ces transformations, il est essentiel d’accélérer les réformes et de saisir les nouvelles opportunités, pour accroître les compétences et les savoir-faire des ressources humaines, tant au plan technique et managérial qu’au niveau de l’éthique professionnelle. « C’est à ces conditions que nous relèverons les défis et pourrons faire face aux grands enjeux du commerce international impacté par les crises multiformes », explique-t-il avant d’affirmer que « la douane comorienne est très déterminée à évoluer dans cette voie de modernisation afin d’assurer, avec bien sûr l’accompagnement de l’OMD, un contrôle après dédouanement efficient. Cet exercice suppose l’établissement de règles déontologiques qui permettent de résister aux pressions exogènes ».
Le directeur montre par ailleurs que les outils nécessaires et les méthodes de travail que vous allez expérimenter lors de cette formation, seront pris en compte pour partager les objectifs de ce programme avec le reste des agents, et permettre de réaliser des progrès et d’atteindre les résultats escomptés. « A l’heure actuelle, outre la célérité acquise des procédures douanières, la réduction de l’étude de temps nécessaire à la mainlevée des marchandises, l’application de la valeur transactionnelle, les orientations régressives du circuit rouge passant de 90% à 50% de circuits de contrôle, au niveau de la sélectivité, l’Administration des douanes se doit à renforcer les mécanismes du Contrôle a posteriori », conclut-il.
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