« Un dialogue fondé sur la confiance et le respect mutuel »

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« Un dialogue fondé sur la confiance et le respect mutuel »
« Un dialogue fondé sur la confiance et le respect mutuel »

Africa-Press – Comores. Dans un entretien accordé à la page Fcbk-Fm, l’ambassadeur de France en Union des Comores Sylvain Riquier dit se réjouir du dialogue politique confiant qui existe entre Moroni et Paris. Selon lui, la France et les Comores ont un dialogue fondé sur la confiance et le respect mutuel.

Très actif depuis sa prise de fonction en 2021, l’ambassadeur de France Sylvain Riquier est revenu sur plusieurs points dans un entretien accordé à Fcbk-Fm. La France accusée par l’opposition comorienne de se ranger du côté du pouvoir dite « dictatoriale », en tout cas selon l’opposition, le diplomate français a rétorqué, en affirmant que la France comme tous les pays entretient des relations diplomatiques avec un Etat et elle dialogue avec l’Etat, et les autorités de ce pays. « Dans ce cadre, l’on évoque potentiellement tous les sujets, qui peuvent être évoqués de façon publique ou non publique. Sur ce point, je me félicite du dialogue politique confiant qui existe à Moroni et à Paris avec les autorités comoriennes. D’ailleurs c’est grâce à cette coopération qu’on a eu 150 millions d’euros destinés à aider la population comorienne », explique-t-il. Et de continuer : « C’est grâce à ce dialogue confiant entre nos deux Chefs d’Etat que nous avons un dialogue fondé sur la confiance et le respect mutuel ». Sur la question relative à la violation des droits de l’homme, il montre que « sur le plan européen, nous avons un dialogue politique avec les autorités comoriennes, l’on peut avoir un dialogue sur différents sujets, on s’interdit à rien ».

Sur la question de Mayotte, il précise que dans les deux camps, chacun a sa version des faits, les Maorés l’ont exprimé à plusieurs reprises depuis la période de l’indépendance des Comores qu’ils souhaitent rester français. « C’est un point sur lequel nous savons que nous sommes en désaccord et le choix de nos présidents est considéré. Cela ne nous empêche pas à la fois d’avoir le dialogue confiant et l’amitié », avance-t-il. Pour les personnes qui périssent en mer, entre Anjouan et Mayotte, il donne sa propre lecteur. « Au visa dit Balladur, je pense qu’il ne faut pas le lier avec ces pertes en kwasa. Justement, la composante d’aide au développement vise fondamentalement à créer des opportunités de travail, de revenus aux Comores. Elle vise à prévenir et à empêcher ces drames », insiste-t-il.

C’était aussi l’occasion pour l’ambassadeur de revenir sur l’apport de la France surtout en matière de projets. « La France fait beaucoup de choses en Union des Comores à titre d’exemple la laiterie d’Anjouan. Aujourd’hui, cette entreprise marche sans la coopération française », dit-il. D’autres projets dans le cadre du plan de développement France-Comores sont lancés. « La France a un portefeuille d’à peu près 200 millions d’euros en différents projets que ce soit dans l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, l’aide à l’entrepreneuriat etc. », dit-t-il.

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