Africa-Press – Comores. La Chambre de Commerce de Ngazidja a organisé une journée de sensibilisation des opérateurs économiques sur le nouveau statut. Le directeur régional Hamidou Mhoma a jugé nécessaire de faire cette rencontre pour montrer ce qui a changé de l’ancien au nouveau statut de la Chambre de commerce.
Les chambres de commerces ont désormais un nouveau statut. L’objectif est d’améliorer et de renforcer les relations avec les organisations patronales et professionnelles. Ce mercredi 31 mai la CCIA de Ngazidja a organisé une journée de sensibilisation pour les opérateurs économiques. L’objectif était d’expliquer ce qui a été modifié par rapport à la loi de 1995. « Le nouveau statut a été validé par décret du président de la République. On a jugé nécessaire d’inviter les opérateurs économiques pour leur montrer ce qui a changé entre la loi ancienne de 1995 et le nouveau statut des chambres de commerce », avance Hamidou Mhoma, le directeur consulaire de Ngazidja. Selon lui, les élus de la chambre ont présenté un dossier au gouvernement pour que ces statuts soient présentés à l’Assemblée Nationale pour faire l’objet d’une loi qui devrait être votée par les députés. Mais le gouvernement a décidé de passer par une autre voie. « Sur avis de la Cour Suprême, le président a signé ce décret et je tiens à préciser que cet acte n’a pas affaibli l’institution. Elle dispose des mêmes attributions et missions. Ce n’est pas parce qu’il y a eu un décret que cela va changer », poursuit-il. M. Mhoma explique qu’il y a eu des modifications substantielles sur la manière de devenir membre de la chambre de commerce, devenir un électeur et être éligible.
De son côté, le président de l’UCCIA Chamssoudine Ahmed a tenu à remercier le président de la République, le ministère de l’économie et les équipes de la chambre de commerce pour leurs efforts dans ce processus. « Loi 95 relative à la chambre de commerce et ses composantes était considérée comme une loi obsolète. Une charge qui pesait lourd sur les épaules des opérateurs économiques. Ce statut a pour rôle d’améliorer et renforcer les relations avec les organisations patronales et professionnelles, renforcer le réseau consulaire en dehors des capitales et son ancrage dans les territoires. Et ça faisait partie de nos priorités », souligne-t-il. Le président de l’UCCIA invite les opérateurs présents dans cette réunion à sensibiliser à leur tour les autres acteurs du secteur privé sur les changements opérés par le nouveau statut.
Pour rappel, ce nouveau statut est censé renforcer les capacités de l’institution dans son rôle d’interface dans le dialogue intra-privé et public-privé, améliorer la représentativité des secteurs économiques dans le réseau consulaire, et renforcer la gouvernance du réseau consulaire par une coopération accrue dans le fonctionnement des CCIA et de l’UCCIA. Cette nouvelle version des statuts a pris en compte plusieurs préoccupations exprimées par les acteurs du secteur privé associés, telles que la visibilité plus forte à la section artisanat dans les missions des Chambres de commerce et rendre l’Union des chambres et les chambres régionales plus proches des opérateurs économiques.
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