Chayhane, Mgomri, Sarouma et Yasser radiés de la CRC

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Chayhane, Mgomri, Sarouma et Yasser radiés de la CRC
Chayhane, Mgomri, Sarouma et Yasser radiés de la CRC

Africa-Press – Comores. Devant la presse, le secrétaire national et le comité des sages du parti présidentiel ont désavoué Saïd Ali Saïd Chayhane, Mgomri Oumara, Abdallah Saïd Sarouma et Yasser Ali Assoumani de la CRC. Ces derniers sont accusés d’enfreindre les textes fondamentaux du parti et les décisions de ses instances dirigeantes.

Un coup de tonnerre ! L’ancien ministre des finances Saïd Ali Saïd Chayhane et l’ex-directeur de cabinet du président de la République Oumara Mgomri sont non seulement relevés de leurs fonctions étatiques, mais aussi complètement exclus du parti au pouvoir. Une décision rendue publique hier 6 décembre devant un parterre de militants de la CRC (Convention pour le Renouveau des Comores). Le parti a aussi annoncé que le même sort sera subi par ceux qui s’opposeront aux textes fondamentaux du parti.

Lors de cette rencontre, Nour El-Fath Azali, conseiller privé du chef de l’Etat et numéro 2 du parti a divulgué les raisons et les décisions prises par le parti contre Chayhane, Mgomri et les autres à travers le communiqué publié ce même jour. « Nous nous sommes réunis en session extraordinaire le 5 décembre dernier sous la présidence du secrétaire national du parti pour exposer des faits d’indiscipline et de dissidence de Oumara Mgomri, Saïd Ali Saïd Chayhane, Abdallah Saïd Sarouma et Yasser Ali Assoumani. Des faits illustrés par leur persistance à aller à l’encontre des choix de candidature des membres de la CRC devant porter les couleurs du parti dans le cadre des élections des gouverneurs des îles de 2024. Ainsi, le secrétariat national du parti en accord avec les députés, les membres et le comité des sages ont décidé de les exclure du parti », explique-t-il.

Selon lui, cette assemblée a décidé d’appliquer les dispositions des articles 6, 7 et 19 du statut de la CRC, l’exclusion des Messieurs Mgomri, Chayhane, Sarouma et Yasser. Selon Mohamed Ali Abdallah, le parti n’a jamais agi à l’encontre de la démocratie. « Nous avons organisé des sessions préliminaires des candidats devant représenter le parti aux prochaines élections. Des amis ayant eu à assumer des fonctions au sein du parti se sont opposés aux décisions du parti. Alors les mesures prises contre eux sont légales », dit-il. A son tour Youssoufa Mohamed Ali alias Belou a rappelé avec fermeté que « le même ticket qui a fait élire Azali président de la république est le même pour les candidats choisis aux élections des gouverneurs ».

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