AS Badraoui
Africa-Press – Comores. Le Parti Social Démocrate Comorien (PSDC-DUDJA) a réuni ses militants dans la cité Royale du Bambao (Ikoni), un haut lieu des batailles politiques dans notre pays. C’est comme un symbole donc, que les dirigeants du parti ont choisi cette ville pour une nouvelle dynamique.
Prenant la parole au nom du président d’honneur du parti Mze Abdou Soule El-Bak, l’ancien député Maoulid Soilih Ahmed a tenu à faire un petit rappel historique du parti qui est « l’émanation de deux partis majeurs de notre pays, qui sont le PCDP et le MDP. » En perte de vitesse depuis des nombreuses années, le parti de Mze Abdou Soule El-Bak se cherche une nouvelle virginité surtout que d’ici à un peu plus d’une année les comoriens se rendront aux urnes pour l’élection (Présidentielle) la plus importante du pays.
Dans la perspective des prochaines échéances électorales, le parti Dudja dit se réserver de donner une quelconque consigne sur son positionnement dans l’échiquier politique avant celui du groupement des dix partis politiques (G10) anciennement de la mouvance présidentielle. Cette Assemblée Générale a été l’occasion de renouveler certaines structures du parti. Moussa Ibrahim, un militant de longue date du parti Dudja a été élu secrétaire général du parti, au niveau régional (Ngazidja) avec comme mission redonner un nouveau souffle au parti. « J’espère être à la hauteur des espoirs que vous placez en moi », a-t-il soutenu peu de temps après son élection.
Ancien élu du parti Moumine a tenu à préciser la position du parti par rapport à une récente sortie en France du président d’honneur (Mze Abdou Soule El-Bak) dans laquelle ce dernier semblait avaliser les idées les plus radicales de l’opposition au président Azali. « C’est une sortie personnelle du président El-Bak qui n’engage pas le parti », a-t-il lancé, même si le bureau ne condamne pas cette aventure individuelle. « C’est un membre de notre parti, il a le droit de s’exprimer, quant à la position du parti, c’est le bureau politique d’en décider », a résumé en substance l’ancien député. Une position de balançoire que le parti devra clarifier avant les grande manœuvre politique à l’approche des élections de 2024 (présidentielles) et celles de 2025 (législatives, communales).
Sur l’actualité du moment à savoir la prochaine présidence de l’Union Africaine qui doit échoir aux Comores à partir du mois de février, le parti Dudja appelle les uns et les autres à dépasser les clivages politiques et considérer cette nouvelle comme un honneur pour le pays. « C’est une grande réussite diplomatique pour le pays, mais le chef de l’Etat doit savoir avant toute chose qu’il est le président des comoriens », a clarifié l’ancien journaliste de la radio nationale Maoulid Soilih Ahmed.
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