Africa-Press – Comores. Comme tous les ans, l’ambassade de France en Union des Comores a célébré la fête du 14 juillet. Cette cérémonie organisée à la résidence France était l’occasion pour Sylvain Riquier de montrer les liens qui unissent les Comores à la France, à travers « un engagement à travailler ensemble dans une approche «gagnant-gagnant » pour le développement. »
C’est dans un climat de paix, de joie et d’harmonie que le 14 juillet a été célébré en Union des Comores par la communauté française et franco-comorienne. L’occasion pour l’ambassadeur de France Sylvain Riquier de préciser que cette journée est une célébration aux valeurs républicaines de la France mais également un rappel d’une longue histoire de proximité entre les deux pays. « Notre proximité est géographique, elle est linguistique, mais c’est sans doute avant tout une proximité humaine, du fait des nombreux destins individuels entrelacés de nos peuples, ici comme en France. Entre les Comores et la France, c’est aussi une relation d’amitié », avance-t-il.
Le diplomate français a profité de cette occasion pour passer en revue plusieurs points qui traduisent pour lui est un engagement à travailler ensemble dans une approche « gagnant-gagnant » pour le développement, notamment l’approche partagée dans le cadre de la Commission de l’océan indien, le document cadre de partenariat signé en juillet 2019 qui témoigne le lien fort et renouvelé entre les deux pays. A titre d’exemple de réussite, il a cité la laiterie du Nioumakélé à M’remani créée par une coopérative d’éleveurs. « Notre ambition collective c’est cela en vérité : que ce qui aujourd’hui est un projet de coopération entre deux Etats connaisse dans le futur, aussi vite que possible, le succès et devienne une réalité de la vie quotidienne de nos deux pays. Notre engagement commun n’a de sens en réalité que si, au final, il renforce la capacité à agir des entités qui créent de la richesse, je veux parler des entreprises du secteur privé », précise-t-il.
De son côté le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie s’est réjoui de la qualité des relations entre les deux pays. « Au fil des années, nos relations se sont renforcées et consolidées au nom de nos valeurs et de nos intérêts partagés », souligne celui qui n’a pas manqué de montrer que ce climat apaisé constitue un gage solide pour un règlement positif et progressive de nos discordes qui persistent sur la question de Mayotte.
Andjouza Abouheir
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