Africa-Press – Comores. En amont des assises nationales sur l’éducation, la fédération des syndicats des enseignants (Fsec) a rencontré la presse le 24 mai dernier, pour sensibiliser la population sur l’objectif fondamental des assises sur prévues pour bientôt. C’était l’occasion de se déclarer en phase de synthèse sur les 13 points recommandés pour discussion lors de la rencontre décisive entre gouvernement et acteurs éducatifs.
Depuis longtemps, l’éducation est laissée pour compte car elle est considérée comme une affaire de l’école. Pourtant elle concerne toute la société. C’est dans cette logique que le gouvernement prévoit dans les mois prochains un rendez-vous important qui va réunir les autorités éducatives, les syndicats des enseignants et les partenaires de l’éducation nationale afin d’aboutir à des résolutions contre les nombreuses crises scolaires. La fédération des syndicats des enseignants (Fsec) a rencontré la presse samedi dernier pour prévenir que le changement ne viendra ni d’en haut ni de déclarations incantatoires. Il viendra du terrain, ce qui est le principe des assises nationales sur l’éducation. « Peu de temps nous sépare de la tenue des assises nationales sur l’éducation. Alors, le gouvernement nous a soumis un document contenant 13 points importants à examiner entre enseignants syndicalistes. Ces points sont étudiés par les enseignants de chaque île. Désormais, nous avons à Moroni un représentant de chaque île dontle principe est de tirer une synthèse sur les réflexions faites dans chaque île afin d’apporter une même voix lors des assises nationales sur l’éducation », a déclaré Saïd Abdou Mdarara, secrétaire général de la fédération des syndicats des enseignants (Fsec).
Et de poursuivre: « Toute décision ou résolution qui sera prise par les enseignants concernant les 13 points recommandés par les autorités, vous seront divulgués ». Ce n’est pas uniquement le gouvernement qui se prépare, les enseignants syndicalistes s’arment de recommandations et ne veulent rien omettre lors de cette rencontre décisive. De la discussion jaillit la lumière. C’est par cette citation que Mohamed Boina, responsable administratif et financier du syndicat des professeurs a précisé: « Il faut attendre de ces assises, la présentation nette des réalités des problèmes liés au dysfonctionnement du système éducatif. Ces assises sont le seul moyen de s’asseoir avec le gouvernement, écouter leurs observations et une aubaine pour nous de présenter nos doléances. Surtout nous voulons que le gouvernement respecte et applique toutes résolutions qui seront prises lors de cette rencontre.».
Et c’est là le problème, car le gouvernement promet aux enseignants une chose et en fait une autre. Mais, Mohamed Boina plutôt rassurant a montré: « nous avons la conviction que le ministre de l’éducation nationale fera tout pour que la tenue des assises soit un succès au niveau de l’éducation. Ça fait longtemps que le gouvernement avait promis ces assises. Depuis l’époque de Moindjie Mohamed Moussa. Et c’est sous l’autorité de Bacar Mvoulana qu’elles auront lieu. Donc nous avons un ministre qui fait partie du cercle des enseignants. Il y a un espoir ».
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