Azali appelle le secteur privé africain à s’en approprier

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Azali appelle le secteur privé africain à s’en approprier
Azali appelle le secteur privé africain à s’en approprier

Africa-Press – Comores. Pour le président Aazli Assoumani, président en exercice de l’UA, le secteur privé africain incarne la réalité économique et sociale du continent, en détenant entre autres, 80% de l’ensemble de la production et employant 90% de la population active de l’Afrique. C’est ce qu’il avait en substance déclaré lors du dialogue entre les ministres des finances de la Zlecaf et le secteur privé de la zone tenu lundi 28 mai dernier à Nairobi, capitale du Kenya.

Le président Azali Assoumani, président en exercice de l’UA appelle le secteur privé de l’Afrique à s’approprier la zone de libre-échange continental de l’Afrique (Zlecaf). Avec les opportunités qu’offre ce vaste marché de 1,3 milliards de personnes, le chef de l’Etat estime que le moment est venu pour les dirigeants qu’ils sont et les investisseurs africains « d’échanger en toute franchise, afin de pouvoir lever tous les obstacles qui nous empêchent de promouvoir, de façon inclusive, une croissance économique forte et durable dans notre continent », a-t-il indiqué.

« Vous incarnez la réalité économique et sociale de l’Afrique, avec 80% de l’ensemble de sa production, deux tiers de ses investissements, trois-quarts de son crédit et, vous employez 90% de sa population en âge de travailler », a-t-il assuré, en s’adressant aux investisseurs privés africains présents lors de ce dialogue dont ont pris part, le président du Kenya William Ruto ainsi que l’ancien président du Niger, Mahamadou Youssoufou champion de la Zlecaf.

Pour Azali Assoumani, les entrepreneurs du continent constituent le véritable levier de développement socio-économique et écologique de l’Afrique, « et en travaillant en toute synergie, nous pourrons ensemble catalyser un développement économique durable », a-t-il soutenu. Il est convaincu que de la potentialité de cette large zone de libre-échange en termes d’opportunités, de commerce et d’investissements.

« Pour relever le défi de la Zlecaf et optimiser ses potentielles retombées, nous devons développer un écosystème favorable à la production de biens et services pour notre vaste marché intégré », a-t-il suggéré. Et pour y arriver, le locataire du Palais de Beit-Salam, appelle, selon ses propres mots, à mettre en place, les outils d’accompagnement nécessaires à la promotion d’initiatives nouvelles, qui auront un impact positif et durable sur le continent. « C’est dans ce sens d’ailleurs que se tiendra à Moroni du 12 au 14 juin prochain, une rencontre ministérielle de haut niveau sur la Grande Muraille bleue », a-t-il annoncé, appelant les ministres africains du commerce et de l’industrie à insérer dans leur Agenda, la mise œuvre de la Zlecaf.

« Le partenariat public-privé sont nécessaires à l’installation d’une croissance durable, dont les financements et les apports techniques permettront aux entreprises africaines de se développer, et de concrétiser ainsi, ainsi notre ambition d’un développement de l’Afrique par les Africains », a-t-il plaidé. Et de préconiser l’institutionnalisation de ce dialogue public-privé.

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