Africa-Press – Comores. Dans sa première conférence de presse de l’année, le chef de l’Etat s’est montré sensible sur la question de la vie chère dans le pays. Azali Assoumani appelle à l’implication de tout un chacun pour faire front contre les pratiques frauduleuses observées dans le commerce.
Après la présentation des vœux à la presse, mardi 17 janvier dernier, le chef de l’Etat a répondu à plusieurs questions des journalistes notamment sur l’inflation et les pénuries récurrentes de certains produits de première nécessité qui préoccupe la population. Ces derniers temps dans les principaux marchés, certains vendeurs imposent des prix anarchiques aux consommateurs. Et le chef de l’Etat dit être conscient des innombrables difficultés engendrées par l’inflation galopante qui touche surtout les denrées alimentaires. C’est ainsi qu’il exhorte l’implication de tout chacun. « La veille des mesures pour lutter contre les pratiques frauduleuses doit être primordiale pour chacun de nous. Il est de notre responsabilité de dénoncer ces pratiques fraudeuses. L’accompagnement doit être physique et morale. Tout le monde doit participer à la sensibilisation sur le respect des mesures d’encadrement prises par les autorités compétentes », souligne-t-il.
Le pays s’est fixé comme objectif d’éviter les ruptures de stock des produits de grande consommation notamment les produits pétroliers et alimentaires. L’idéal aujourd’hui serait d’encourager l’investissement dans les secteurs de l’agroalimentaire en misant sur la production des produits locaux afin de réduire le flux des importations. A en croire le locataire de Beit Salam « cette inflation est accentuée par l’extrême dépendance aux importations, car nous vivons dans une période dominée par la loi de l’offre et de la demande. Nous devons encourager nos enfants à entreprendre dans le secteur d’agricole », insiste-t-il.
C’était aussi l’occasion pour le conférencier de faire un petit détour sur le procès de l’ancien Rais, condamné à la perpétuité sur l’affaire de la citoyenneté économique. Interrogé s’il compte bientôt gracier Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le président de la République estime qu’il « est encore très tôt, chaque chose en son temps ».
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