Clôture de la Fête des Sciences au GSFA : Bacar Mvoulana : « les Sciences se Conjuguent au Féminin »

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Clôture de la Fête des Sciences au GSFA : Bacar Mvoulana : « les Sciences se Conjuguent au Féminin »
Clôture de la Fête des Sciences au GSFA : Bacar Mvoulana : « les Sciences se Conjuguent au Féminin »

Africa-Press – Comores. Lors des derniers événements réservés à la clôture de la fête des sciences ouverts le 23 avril dernier sous le thème « Sciences et Elles », le ministre de l’éducation nationale Bacar Mvoulana a encouragé l’inclusion des femmes dans les pratiques liées aux sciences avec cette phrase magique: « Les sciences se conjuguent au féminin ».

Puisque la fête des sciences 2025 ouverte le 23 avril dernier au groupe scolaire Foundi Abdoulhamid (GSFA) a été dédiée à la promotion de la femme dans le domaine des Sciences, le ministre de l’éducation nationale Bacar Mvoulana a saisi l’occasion lors de la cérémonie de clôture organisée le 26 avril dernier, pour encourager les filles à s’intéresser aux disciplines enseignées dans la faculté des sciences. « Les sciences n’ont pas de genre. Mais elles gagnent en richesse et se conjuguent au féminin », lance-t-il, sous un tonnerre d’applaudissements. Éloquent, il a poursuivi: « Les sciences ne sont pas réservées à ceux qui portent des blouses blanches mais à ceux qui veulent changer le monde », pour que les hommes ne se sentent pas exclus du domaine.

Devant les élèves, M. Mvoula a précisé: « Élèves ! Il faut rêver grand ! Posez des questions, n’ayez pas peur ! C’est votre droit de savoir tout ce qui mérite de se savoir ». Sa volonté de faire alliage entre les Sciences et les littératures dans la mesure où certains participants ont contesté que la fête appartienne aux seuls scientifiques. Alors que dans la philosophie, une matière appartenant aux littéraires. « Il n’y a jamais eu des questions bêtes mais des réponses bêtes », disait Aristote.

Mme Masséande Chami-Allaoui, directrice du GSFA a fait comprendre: « Je suis littéraire. Et dans la littérature, la science est inclue ». Pour justifier sa position, elle a avancé « Sans la machine, l’homme ne serait rien et il n’y aurait pas de machine sans l’homme », en faisant allusion à l’intelligence artificielle. Cette démarche répond à la critique entre les Sciences et la littérature. Pour Amir Aboubacar, maître de conférences à l’université de Lille (France) et président de l’association UONI: « Cet événement est important pour l’éducation et important pour la nation », avant de montrer qu’au niveau de la scolarité les femmes ont plus de réussite par rapport aux hommes. Pour rappel, cette 19e édition de la fête des sciences a été dédiée à la femme, pour que les disciplines scientifiques deviennent plus inclusives et motivantes.

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