La réponse du berger à la bergère

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La réponse du berger à la bergère
La réponse du berger à la bergère

Africa-Press – Comores. Le porte-parole du gouvernement Houmedi Msaidie a répondu sèchement au Front Commun Elargi de l’opposition. Pour le ministre de l’agriculture, la lettre adressée au président de la République par ce dernier comporte, d’après ses propres mots, des mensonges, et qu’il a tenu à démentir de la manière la plus ferme.

C’est la réponse du berger à la bergère que le porte-parole du gouvernement apporte à la lettre adressée au chef de l’Etat par le Front Commun Elargi dans laquelle, il a tiré à boulet rouge sur le régime d’Azali, l’accusant entre autre d’autoritarisme et de restreindre les libertés individuelles. Pour Houmedi Msaidie, la communication du Front commun élargi comporte des faits mensongers auxquels, il a tenu à apposer un démenti. « Le premier des mensonges, c’est de prétendre qu’on interdit à des citoyens comoriens de venir dans le pays (…). Il n’y a aucune interdiction qui frappe nos opposants pour revenir au pays. Tous nos opposants qui se trouvent en France et ailleurs peuvent revenir dans le pays sans problème », lance le ministre de l’agriculture.

Et d’ajouter : « Il faut que nous soyons très clairs que personne n’est interdit de revenir dans son pays. Ceux qui sont venus pour plusieurs raisons, ils sont retournés là où ils vivent sans problème. Les critiques les plus virulents étaient là pendant les mois de vacance personne n’a été arrêté ou embêté par qui que ce soit. Il n’y a aucun problème pour cela. Il ne faut pas colporter des mensonges dans l’opinion » a martelé Msaidié.

Concernant l’interdiction qui aurait été faite aux opposants de se rassembler, le patron du parti Radhi balaie d’un revers de main ces accusations. A l’entendre, l’opposition tient ses réunions où elle veut et personne ne les a arrêtés. « Et pourtant dans ces rassemblements il a eu des propos très virulents et très violents. Qui les a empêchés de faire leur rassemblement ici et là. A Mtsangadjou ya Dimani, à Djomani. Ils ont fait leur rassemblement et ils peuvent continuer à le faire », rétorque-t-il, avant de préciser que « il y a bien sur des lieux quand on organise ces rassemblements-là, il faut demander des autorisations pour des raisons de sécurité et que chacun puisse prendre ses responsabilités ».

« Je voulais revenir sur un autre point sur lequel sont en train de rétropédaler. Ils ont parlé d’amnistier et de gracier les prisonniers politiques jugés définitivement (…). Ce sont des concepts de droit qui ont des procédures dans leur mise en œuvre. La grâce intervient après une procédure bien claire et nette mais elle n’est pas automatique. Il appartient à ceux qui sont concernés par la grâce ou l’armistice d’agir conformément à la procédure », explique-t-il.

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