Africa-Press – Comores. La conférence annuelle “L’identité pour le développement en Afrique” (ID4Africa 2025) a débuté au Centre international des conférences à Addis-Abeba, en Éthiopie, en présence du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et des représentants de plus de 50 pays africains et internationaux, sous le thème “Identité numérique… la porte de l’Afrique vers l’avenir”.
Lors de la session d’ouverture, le Premier ministre éthiopien a mis en lumière les succès du système national “Faida” d’identité numérique, lancé il y a seulement deux ans, avec 15 millions de citoyens inscrits jusqu’à présent, sur un objectif de 90 millions d’ici la fin 2026. Il a expliqué que ce système a permis de réaliser des transactions numériques d’une valeur de plus de 9,6 trillions de birr éthiopiens (soit 1,7 milliard de dollars).
Le Dr Joseph Atik, directeur exécutif de l’initiative, a annoncé le lancement d’un fonds d’investissement de 500 millions de dollars en partenariat avec des institutions financières internationales, destiné à soutenir les projets d’identité numérique dans les pays africains les moins développés. Il a également révélé des négociations avancées avec l’Union africaine pour créer une plateforme continentale unique pour l’identité numérique.
Le conférence, qui se déroule sur quatre jours, réunit plus de 2000 experts et spécialistes dans le domaine des technologies et de l’identité numérique, représentant les gouvernements, le secteur privé et la société civile, ainsi que des représentants de 12 entreprises technologiques mondiales présentant les dernières solutions dans ce domaine.
Selon les données de la Banque mondiale présentées lors de la session d’ouverture, environ 500 millions d’Africains n’ont toujours pas d’identité officielle, ce qui les prive de l’accès aux services de base et aux droits civils. Ce qui rend la conférence particulièrement importante pour combler cette lacune.
Le deuxième jour de la conférence comprendra une session spéciale sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les systèmes d’identité, ainsi que la signature d’accords de partenariat entre huit pays africains pour échanger des expériences dans ce domaine, et le lancement d’un concours pour le meilleur projet d’identité numérique proposé par les jeunes Africains.
Il convient de noter que cette édition du conférence connaît une affluence record, avec un pavillon dédié à la présentation des dernières technologies dans le domaine de la gestion de l’identité numérique. Le programme inclut 45 sessions de travail abordant tous les aspects liés à l’identité numérique et son impact sur le développement économique et social du continent.
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