Africa-Press – Comores. L’atmosphère s’est détendue après plusieurs jours de turbulence à l’aéroport international Moroni prince Said Ibrahim. La médiation pilotée par le secrétaire général du gouvernement Daniel Ali Bandar aurait joué un rôle déterminant pour ramener le calme. Mais l’inquiétude demeure quant au sort des meneurs de la fronde qui sont maintenus en détention préventive depuis le lendemain de la contestation.
La vie a repris son cours à l’aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim après des jours de contestation contre le directeur général des aéroports du pays Maamoune Chakira dont une partie des agents va jusqu’à réclamer la tête. La grève déclenchée vendredi dernier a été suspendue depuis lundi. Les grévistes estiment qu’ils ont suffisamment fait entendre leur voix notamment auprès des autorités. La rencontre entre une délégation du personnel en grève et le secrétaire général du gouvernement a joué un rôle déterminant pour le retour de l’ordre dans le principal aéroport du pays où malgré la contestation, le trafic aérien n’a pas été impacté. « Au nom des agents de l’AIMPSI, je dois remercier tout d’abord le gouvernement, par le biais du secrétaire général du gouvernement pour la rapidité avec laquelle il s’est saisi du dossier pour tenter d’apaiser l’atmosphère », se réjouit Ibrahim Ahmada.
D’après-lui, le secrétaire général du gouvernement semble avoir prêté l’oreille aux doléances des employés des aéroports des Comores, leur promettant que les revendications seront examinées au prochaine conseil des ministres. « Nous espérons que le calme redeviendra à la normal depuis cet instant et que le mot de grève lancé est levé. Demain (hier mardi : ndlr) les activités vont reprendre. Chacun doit regagner son poste de travail », a-t-il déclaré, espérant qu’il n’y aura pas des mesures de représailles contre les grévistes.
Malgré, ce compromis retrouvé, l’inquiétude demeure quant au sort des meneurs de la contestation qui sont depuis samedi maintenus en garde à vue. Ibrahim Ahmada indique que leur cas figure bel et bien parmi les revendications qu’ils ont présentées aux autorités, mais qu’il ne pouvait s’interférer dans les affaires de la justice.
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