Africa-Press – Comores. Dans son discours à la nation présenté à l’accession de l’avènement du mois de ramadan, le président de la République a particulièrement indexé ceux qui nourrissent l’inflation, rassurant sur la disponibilité des produits alimentaires pendant ce mois. Le chef de l’Etat a profité de l’occasion pour accepter la main tendue de l’opposition et se dit encore une fois ouvert au dialogue.
C’est à partir de la grande mosquée du Palais du peuple que le président de la République Azali Assoumani s’est adressé à la nation, ce vendredi 24 mars marquant le premier jour du mois de ramadan. Dans sa brève allocution qui tranche avec les traditionnels discours qu’il prononce d’habitude, le chef de l’Etat s’est montré particulièrement remonté contre les spéculateurs des prix pour l’alimentation. Pour le locataire de Beit-Salam, le ramadan, est un mois particulier pour tout musulman digne de ce nom. Un mois, rappelle-t-il, de jeûne, de prières, invocations, de lecture coranique qui doit aller de pair avec la solidarité active, l’entraide et la compassion.
« C’est pourquoi nous devons chacun à son niveau et collaboration avec nos forces de gendarmerie, de police, contribuer à faire échec à toute les pratiques condamnables notamment la cupidité et l’indécence de certains qui durant ce mois spéculent sur les prix de denrées de première nécessité », a-t-il averti, rassurant sur la disponibilité des produits de consommation courante pendant de ce mois de jeûne.
Le président Azali Assoumani a évoqué les lettres que l’opposition lui a adressées. Une main tendue par ses « frères du Front commun élargi ainsi que l’ancien gouverneur de Ngazidja Mougni Baraka Said Soilih » que le chef de l’Etat, président en exercice de l’UA saisira. « Ils ont voulu me faire part de leurs propositions pour renforcer le climat d’apaisement dans notre pays et préparer sereinement les présidentielles de 2024. Je voulais leur renouveler ici mes remerciements et réitérer mon entière disponibilité à les recevoir pour examiner avec eux et les autres responsables politiques, économique et de la société civile de notre pays toutes les voies susceptibles de garantir des élections transparentes, démocratique dans notre pays l’année prochaine », a-t-il rétorqué. A noter l’ouverture le même jour par le mufti de la République, de la traditionnelle traduction du saint coran qui se déroule durant tout ce mois dans la même mosquée.
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