Africa-Press – Comores. À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme célébrée chaque 08 mars, le ministère de la santé à travers le commissariat au genre en collaboration avec le gouvernorat de Ngazidja et ses partenaires, dont l’Union européenne, les Nations Unies, et autres ont lancé officiellement les activités.
C’est en présence de la première dame de l’Union des Comores Ambari Daroueche et la gouverneure de l’ile de Ngazidja Sitti Farouata Mhoudine que les activités marquant la journée des droits de la femme sont lancées officiellement à Itsandra. Cet évènement a vu la présence des Nations Unies, des femmes décideurs, etc. Cette année, la journée internationale de la femme explore un thème particulier dont le but est de réfléchir sur les conditions des femmes et la lutte contre les inégalités. Le thème retenu en cette occasion est « pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour l’égalité des sexes ». Il rappelle les divers sujets de la 67e session de CSW à savoir « l’innovation, le changement technologiques et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
Par ces mots, la Commissaire au genre Maissara Adam rappelle que ce thème met en évidence la contribution des femmes et des filles qui promeuvent les avancées des technologies transformatrices et de l’éducation numérique. « La promesse est une dette. J’ai réussi et je réussirai, un message encourageant pour toutes générations. La journée de la femme met en lumière l’écart des sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. La nécessité de protéger les droits de la femme et des filles dans les espaces numériques, analyser la violence basée sur le genre en ligne et facilité par les tics », avance celle qui croit au progrès et à l’égalité des chances, tout en appelant chaque femme de s’impliquer davantage. Des mots qui sont appuyés par les témoignages de la vice-présidente de l’assemblée nationale Aida Nourdine.
Présente, la ministre de la santé Loub Yakouti Attoumane explique que cette journée permet d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité. Le choix du thème de cette année met en exergue le besoin de formation des femmes dans l’innovation et la technologie pour une égalité des sexes comme problématique de genre. « Cela nous invite, ainsi à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les femmes à travers le monde digital, et à apprécier les efforts engagés pour leur équilibre, leur épanouissement dans le monde professionnel, public et privé. C’est également l’occasion pour nous, femme comorienne en particulier, de prendre conscience des défis qu’il nous reste à relever, ainsi que des opportunités qui nous sont offertes pour rattraper notre retard. Chacune d’entre nous a son rôle à jouer dans le cheminement de la construction de notre pays où les générations, sans distinction de sexes, doivent figurer en bonne place », souligne-t-elle.
Quant à la gouverneure de l’ile de Ngazidja, Sitti Faroutta Mhoudine, elle précise que la participation des femmes et des groupes marginalisés dans les secteurs des technologies se traduit par des solutions plus créatives. Elle offre un plus grand potentiel d’innovations qui répondent aux besoins des femmes et promeuvent l’égalité des sexes. Face à un monde de plus en plus digitalisé, nous devons transformer ces défis numériques en opportunités avec la possibilité pour la femme comorienne d’accéder à une indépendance financière, d’améliorer nos perspectives de carrière et d’acquérir des nouvelles connaissances », renchérit celle qui a une pensée particulière à ces différentes organisations engagées dans le numérique. Pour rappel, cette année, la célébration se fera à Mohéli le 14 mars suivie d’une série d’activités prévues à Anjouan.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press
