Le Comred parle de la fin d’une prise en otage

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Le Comred parle de la fin d’une prise en otage
Le Comred parle de la fin d’une prise en otage

Africa-Press – Comores. Comme une largee frange de l’opinion publique, le Comred se réjouit de la libération du patriote « Agwa ». Cependant ce groupement politique parle de la fin d’une prise d’otage et selon lui, cette libération « ne doit pas nous faire perdre de vue » les autres sujets d’actualité, c’est pour « détourner l’attention des comoriens » sur les évènements de Mbeni.

Suite à la libération du militant de Daoula ya Haki Abdallah Abdou Hassane alias Agwa, le Comored revient à la charge et parle d’une si longue épreuve dans des conditions d’emprisonnent violentes et deshumanisantes. Le parti salue la libération d’un grand patriote, d’un grand courage et avec comme bataille la réclamation d’un Etat de droit aux Comores. « Cette libération n’est pas à mettre sur le compte d’une mansuétude du régime. Il s’agit de la fin d’une prise d’otage », lit-on dans un communiqué de ce parti qui salue « la fin du calvaire de notre compagnon de lutte Agwa ». Toutefois, dans son cas, « nous devrions davantage parler de la fin d’une prise en otage, que d’une libération par grâce présidentielle », dénonce-t-il.

Comme ses avocats et l’opinion publique, le Comred rappelle que la procédure d’arrestation a été biaisée. « Agwa n’a pas été arrêté sur la base d’une procédure légale même tronquée, mais d’abord enlevé par des éléments des forces de sécurité cagoulés, pour être tabassé dans un stade de football vide », avant d’être jugé et condamné à 5 ans de prison. « Un grand nombre d’autres comoriens des îles de Ndzouani, Moili et Ngazidja pourrissent dans les geôles (…) ou sont mis en résidence surveillée. Nous ne devons pas les oublier », martèlent les auteurs du communiqué.

Pour le COMRED il s’agit d’un un évènement heureux mais cette libération « ne doit pas nous faire perdre de vue », que cet agissement est pour « détourner l’attention des comoriens » sur les évènements de Mbeni. Le COMRED réitère son appel à la mobilisation de toutes les forces vives des Comores et de la Diaspora pour restaurer l’Etat droit et faire rentrer notre pays dans la stabilité, la paix, la justice et la prospérité. Ils appellent le colonel Azali Assoumani à placer l’intérêt de son peuple au-dessus du sien, pour engager un dialogue sincère avec l’opposition et ensemble mettre en œuvre une transition démocratique, afin de sortir le pays de l’abîme.

Pour mémoire, Abdallah a été arrêté suite à une manifestation qui n’avait mobilisé qu’une poignée de personnes à Volovolo, et rapidement dispersée par les forces de l’ordre. Il a été par la suite condamné à 5 ans de prison dont 4 fermes pour « atteinte à la sécurité publique.

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