Le préfet de Mayotte regrette la fermeture du port à Maria Galanta

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Le préfet de Mayotte regrette la fermeture du port à Maria Galanta
Le préfet de Mayotte regrette la fermeture du port à Maria Galanta

Africa-Press – Comores. Le préfet de Mayotte Thierry Suquet regrette la fermeture du port de Mutsamudu au bateau Maria Galanta à bord duquel se trouvaient des comoriens refoulés dans le cadre de l’opération Wuambushu. Pour Suquet cette décision affecte de prime à bord les passagers dont certains d’entre eux effectuent d’après-lui des voyages d’affaires ou familiaux.

Les arguments avancés par l’autorité portuaire des Comores pour interdire l’accostage du navire Maria Galanta qui avait transporté parmi les passagers des personnes refoulées de Mayotte ne convainc guère le préfet de Mayotte. Dans une conférence de presse tenue ce lundi, Thierry Suquet regrette l’interdiction de l’accès du bateau au port de Mutsamudu.

« Je regrette que ce matin, (lundi : ndlr) il y a un bateau qui a pu partir avec à son bord 60 personnes qui avaient payé leur billet. Parce qu’avec les Comores nous avons des intérêts communs. Tous les jours on a des échanges. Hier il y a 60 personnes qui partaient pour affaire, pour vacance, pour voir leur famille et qui ont été ce matin refoulées. Ce sont eux qui sont les premières victimes », a-t-il estimé.

Et de poursuivre : « Ce qu’on espère c’est que dans le dialogue qu’on noue avec les Comores, on pourra reprendre les rotations le plus rapidement et avoir ces rotations en mode normal. En rappelant que pour ce qui concerne l’immigration clandestine, en ce qui concerne la sauvegarde de la vie humaine, on a des accords avec les Comores. Et on a des intérêts communs pour que cette mise en danger des personnes cesse. »

Le représentant de l’Etat français à Mayotte dit espérer que toutes les relations avec les Comores reviendront dans les jours qui viennent. Et d’assurer sur la poursuite de l’opération. « Ce qui est sûr, c’est que les opérations que nous menons aujourd’hui de lutte contre la délinquance, contre l’habitat insalubre avec ses conséquences sur l’immigration clandestine, on ne les arrêtera pas. Les opérations qu’on monte de sécurisation se poursuivent normalement », a-t-il précisé.

Pour Suquet, « la lutte contre l’immigration clandestine ce n’est pas que les Comores. On a eu des départs pour Madagascar cette semaine. On a des départs prévus pour l’Afrique de l’est. Comme je viens de le dire, on a des intérêts communs avec les Comores qui sont en particulier la sauvegarde de la vie humaine en mer et le contrôle de l’immigration clandestine, il n’y a aucun doute sur le fait que les intérêts que nous avons tous permettront la reprise. »

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