Le président Azali à la remise du prix UNESCO

8
Le président Azali à la remise du prix UNESCO
Le président Azali à la remise du prix UNESCO

Africa-Press – Comores. Le président Azali Assoumani a pris part à Malabo à la cérémonie de remise du prix international Unesco. Un prix, récompensant les meilleurs chercheurs dans le domine des sciences de la vie. Quatre prix décernés à des scientifiques d’exception de l’Egypte, de la Chine, de Lituanie et de l’Ouzbékistan.

Le président de la République, président en exercice de l’Union africaine arrivé la veille à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale a pris la parole à l’occasion de la remise des prix aux lauréats de la sixième édition du Prix de l’UNESCO à Sipopo à quelques 15km de la capitale. Dans son intervention, le chef de l’Etat comorien félicite le gouvernement et les équato-guinéens pour avoir su « associer le nom de leur pays à ce prix prestigieux, qui honore aussi l’Afrique, par le financement et leur engagement depuis 2008, en faveur de la santé, de la sécurité alimentaire et de l’eau ».

D’après lui, les gagnants de cette année constituent « les symboles de cette marche entamée en commun, pour réaliser les objectifs définis dans le programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU, l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les priorités globales de l’UNESCO ». Pour le président en exercice de l’UA, sa présence à Sipopo est pour assurer aux initiateurs du Prix, de l’attachement de l’institution continentale à « la recherche en générale et celle qui concerne les sciences de la vie en particulier car elles contribuent à l’amélioration de la qualité de la vie humaine. »

Le président équato-guinéen Obiang Nguema Mbasogo a tenu à remercier le secrétariat du Prix et les membres du jury pour, selon ses propos mots, leur excellent travail qui a permis le succès de cette septième édition, allant même jusqu’à récompenser ces esprits brillants et leurs recherches s’ajoutent à la liste des réalisations exceptionnelles de la communauté scientifique. « C’est cette préoccupation pour le bien-être du monde qui m’a également encouragé à financer plus de 30 millions de dollars pour créer le Fonds africain contre la faim en tant que don à la FAO, pour soulager la souffrance des ressources humaines et apporter des solutions efficaces aux problèmes de la faim qui affligent les peuples d’Afrique », a déclaré le président équato-guinéen.

Et de poursuivre: « Je ne peux manquer de réitérer mes félicitations, non seulement aux quatre lauréats d’aujourd’hui, mais à tous les scientifiques et chercheurs qui, dans le cadre de ce Prix, ont montré qu’ils veulent et peuvent changer le monde, parce que leur désire de se surpasser, leur curiosité intellectuelle et leur capacité humaine à soutenir un effort inlassable, leur ont permis de remplir une mission essentielle au service du bien-être de l’humanité. »

D’après la directrice de l’UNESCO, Audrey Azouly, ce Prix récompense des cherches exceptionnelles qui ont contribué à améliorer la qualité de la vie humaine. « Les sciences de la vie possèdent un très haut potentiel de progrès médical mais aussi de gestion plus responsable de nos ressources naturelles », a-t-elle souligné.

Les quatre lauréats ont chacun reçu 87 500 dollars. Ces scientifiques sont: l’égyptien Moussa Attia Abdel-Wahhab. Créateur de la société égyptienne des sciences des produits hala en 2016. Ce professeur au département de toxicologie alimentaire et de contaminants au centre national de recherche est l’inventeur des techniques permettant de réduire les pertes alimentaires, et d’améliorer la sécurité alimentaire.

Encadré

Dr Yigong Shi, président fondateur de l’université chinois de Westlake axé sur la recherche. Le professeur Shi est récompensé pour ses recherches révolutionnaires qui ouvrent la voie à la conception de thérapies innovantes dans le traitement des maladies génétiques débilitantes.

Almira Ramanaviciene, la lituanienne est professeur à l’université de Vilnius où elle dirige le centre nanotechnologie et des sciences des matériaux. Elle est distinguée pour avoir développé des immunocapteurs capables de surveiller les niveaux de protéines dans le corps humain avec plus de précision. Ce qui permet aux médecins de diagnostiquer les maladies avec plus de précision et mieux suivre leur évolution.

Et enfin le professeur Ibrokhim Abdurakhmonov de l’Ouzbékistan fondateur en 2012 du centre de génomique et de bio informatique qu’il dirige. Il est récompensé pour avoir élaboré des marqueurs moléculaires pouvant être utilisés pour identifier les caractéristiques souhaitables du coton, telles que la résistance aux maladies, la qualité supérieure des fibres et un rendement plus élevé, susceptible de stimuler la production de coton.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here