Africa-Press – Comores. La commission nationale tripartite, en partenariat avec l’OIT a tenu durant deux jours un atelier de sensibilisation pour faire la promotion des normes internationales du travail. Il s’agit des conventions sur entre autre, la sécurité sociale, les travailleurs des migrants.
La commission nationale composée par le ministère en charge du travail, le MODEC, la CTC poursuit sa mission de sensibilisation des trois conventions qui sont ratifiées en 2021 et un protocole plus précisément : la convention 102 sur la sécurité sociale et la convention 97 et 153 sur les travailleurs migrants. S’ajoute également le protocole 29 sur le travail forcé. Autres textes à faire plaidoyer pour ratifier d’autres conventions telles que la convention 155 et 187 qui concernent la sécurité sanitaire au travail qui sont depuis 2022 deux conventions fondamentales, d’après Salim Souleimane secrétaire général de la CTC.
« On a aussi la convention 190 sur la violence et le harcèlement en milieu du travail. Egalement 189 sur le travail domestique. Quand nous parlons de travailleurs domestiques, il y a les femmes et les hommes de ménage mais il y a les gardiens, les chauffeurs qui ne bénéficient pas des conditions de travail adéquates », a-t-ajouté.
« Nous pensons que ces conventions sont de nature à renforcer notre législation nationale. Puisque quelque part, il y a un peu de défaillance de notre législation en la matière. Donc à travers la commission nationale tripartite, nous avons commencé ce travail d’abord à Anjouan et à Mohéli. Et maintenant nous le faisons ici et surtout pour faire un plaidoyer au niveau du gouvernement et des parlementaires afin qu’il ait ratification de ces conventions », a-t-il fait savoir. Pour lui l’atelier était intéressant « parce que les participants ont apporté une attention très particulière. On a convié aussi les organisations de la société civile telles que Hifadhi, la FCDH et la FCC. La présence de ces organisations est transversale avec tout ce qu’on est en train de faire pour que cette campagne soit à la hauteur des besoins de notre pays. »
D’après-lui, le pays a certes adopté beaucoup de textes au niveau national mais aussi, il a ratifié un certain nombre de conventions. « Parce qu’en tout on a ratifié 36 conventions de l’OIT et que si on regarde bien entre l’élaboration de l’adoption de la loi et la manière dont elles sont appliquées, il y a un décalage. Et nous pensons que si on regarde bien pour avoir une société moins violente, pour avoir la paix nous sommes convaincus qu’il faut que nous essayons d’appliquer ces lois même si parfois cela n’arrange pas certaines personnes mais c’est à travers ces lois-là que nous pouvons aller de l’avant. »
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