« On ne défendra jamais les vrais fantômes de l’enseignement »

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« On ne défendra jamais les vrais fantômes de l'enseignement »
« On ne défendra jamais les vrais fantômes de l'enseignement »

Africa-Press – Comores. Après avoir sanctionné plus de 900 fonctionnaires supposés fantômes, l’intersyndicale des enseignants hausse le ton contre « un contrôle qui est tout sauf crédible, dans plusieurs cas». Devant la presse, il appelle la commission de contrôle et le gouvernement à panser rapidement cette plaie, car « parmi les 932 ciblés, il y a des enseignants ponctuels et fidèles au poste ».

Le syndicat des enseignants monte au créneau suite à la divulgation de la liste des 900 fonctionnaires qualifiés de « fantôme », contre la commission de contrôle. Accompagné de deux membres de l’intersyndicale, le secrétaire régional du SNPC tire à boulet rouge contre des protecteurs des fonctionnaires fantômes, parmi eux des agents décédés et qui perçoivent mensuellement leurs salaires. « On tire la sonnette d’alarme contre des salaires qui vont dans les tombes de certains morts-vivants, dans le fichier de la fonction publique et d’autres qui sont à l’étranger, mais protégés par les leurs », lance-t-il, avant de poursuivre que « les autres enseignants qui n’ont pas perçu leur salaire doivent retenir qu’on ne lâchera pas prise face à cette situation jusqu’à ce que leur droit soit obtenu ».

Selon lui, le contrôle était tout sauf crédible. « Il y a des enseignants qui ne sont pas payés et qui sont bien présents et fidèles au poste, cela inquiète plus qu’un », tacle le SG de l’intersyndicale qui fait savoir que « ce contrôle n’est pas bien fait. Après le contrôle, on avait identifié les fantômes (vrais et faux, ndlr) », souligne-t-il. Ces défenseurs des droits des enseignants estiment qu’il y a eu manque de sérieux et des étapes étaient bâclées. « On devrait notifier ces enseignants victimes et non attendre jusqu’au paiement pour les punir. On appelle à la résolution rapide de ce problème», conclut-il.

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