Africa-Press – Comores. Fluidité des passants, une circulation des voitures moins dense que les années passées, en tout c’est le bilan que le chef de la Police Municipale de Moroni a fait hier lors d’un point de presse dans les bureaux du maire de la capitale. Bref, un satisfecit à mettre au crédit de l’édile de Moroni qui avait pris le pari risqué de désengorger les rues de la capitale.
« Nous sommes là aujourd’hui pour faire le bilan sécuritaire durant le mois de ramadan. Mais avant tout, je tiens à remercier les forces extérieures (la Gendarmerie et la Police Nationale) qui nous ont soutenues sans oublier nos enfants de la police Municipale pour le travail remarquable qu’ils ont effectué tout au long du mois de Ramadan », avance Toiybou Maarouf, le nouveau chef de la police municipale en s’adressant aux journalistes qu’il a convié à un point de presse mercredi dernier. Et le chef de la sécurité de la commune de continuer : « Les mesures de désengorger la capitale ne se limitent pas qu’au mois de ramadan, elles vont continuer, et on appelle tous les commerçants surtout ceux qui ont loué des maisons de ne plus déposer leurs marchandises sur les trottoirs ou les petites ruelles dans la médina, tout ça pour la sécurité de tout le monde ».
Très lucide dans ses analyses, Toiybou Maarouf dit vouloir continuer sur la lancée du mois de ramadan pour instaurer un climat de paix dans l’ensemble du territoire de la capitale pour le bien des riverains. Et cela passera par le recrutement de nouveaux policiers. « Quand je suis arrivé à ce poste, l’effectif de la police municipale était au nombre de trente-six agents, nous avons renvoyé quatorze pour indiscipline, incessamment nous allons lancer une campagne de recrutement ciblé avec des nouvelles recrues qui seront en mesure d’instaurer un climat de confiance avec la population. Comme nous sommes une police de proximité, nos agents doivent avoir la capacité de parler avec la population sans la heurter », ajoute-t-il.
Le chef de la police municipale a fait une autre révélation concernant le marché de ramadan au Magawachi. «Nous ne l’avons pas encore fermé, car nous sommes en train de réfléchir sur l’utilité dans un avenir proche, plus particulièrement pour reloger les marchands aux brouettes par exemple. Sinon, l’endroit pourrait être utilisé pour recevoir les vendeurs de brochettes qui pullulent dans les axes routières de la capitale notamment dans le secteur nord », dit-il. Ce qui est sûr, le nouveau patron de la police municipale semble montrer une certaine volonté de faire évoluer les choses, reste à savoir, s’il aura les moyens de ses ambitions, c’est une autre histoire.
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