Africa-Press – Comores. Le chef de la cellule de coordination de l’Union Africaine, Mohamed Issimaila se réjouit des 7 mois de présidence d’Azali Assoumani à la tête de l’organisation. Selon lui, le pays rayonne dans le monde à travers l’Union Africaine citant notamment l’intégration au G20.
Devant la presse, le porte-parole de la présidence Mohamed Issimaila est revenu sur les 7 mois de présidence comorienne à l’Union Africaine. Selon lui cette présidence a été possible grâce aux efforts de la diplomatie comorienne. C’est la première fois qu’un petit pays comme le nôtre assure une telle responsabilité. « Tout le travail que nous avons fait et les résultats obtenus ont démontré que nous sommes un pays comme les autres pays, ayant la capacité d’assurer de telles responsabilités. Tout récemment, le chef d’Etat en sa qualité de président de l’UA a pris part à la grande famille du G20, un aboutissement d’un combat de longue haleine, initié par ses prédécesseurs. C’est un pas énorme pour l’Afrique entière mais aussi pour les Comores », déclare-t-il.
A en croire ce proche collaborateur du chef de l’Etat, le pays incarne trois visions depuis l’indépendance, celle de retrouver l’intégrité du pays, le rayonnement des Comores dans le monde et le développement socioéconomique. « En sept mois seulement, nous avons atteint un des objectifs grâce à la présidence de l’Union Africaine. Le pays est connu dans le monde », souligne-t-il. Depuis que le chef de l’Etat assure la présidence de l’UA, beaucoup de travail a été fait. Il a cité entre autres la réunion ministérielle tenue en juin dernier sur l’économique bleue qui a abouti à l’adoption de la Déclaration de Moroni.
Interrogé sur la question de Mayotte, plus particulièrement l’opération Wuambushu, il a expliqué que cette question a été abordée par tous les présidents précédents et exposé au siège de Nations Unies en vue de trouver une solution. « Le chef de l’Etat actuel a jugé nécessaire d’engager des discussion avec la France sur cette question précise afin de réclamer nos droits légitimes. Il est à noter que les deux visions restantes vont aussi permettre de réclamer notre intégrité territoriale. Car si le pays est connu, c’est un atout dans notre lutte », insiste-t-il.
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