Africa-Press – Comores. Le chef de l’Etat Azali Assoumani signe un retour triomphal aux Comores après son intronisation à la présidence de l’Union Afrique samedi 18 février à Addis-Abeba. L’après-midi d’hier lundi, des milliers de personnes ont fait le déplacement à l’aéroport, pour aller accueillir celui qui incarne désormais et pour une année, le visage des 55 Etats membres de l’organisation panafricaine.
Ils sont nombreux ces cadres, fonctionnaires, jeunes et notables à converger vers l’aéroport international. Ils ont bravé un soleil de plomb dans le but d’aller applaudir le tout nouveau président de l’Union Africaine, Azali Assoumani. Sur place les chapiteaux dressés pour la circonstance ont été vite débordés par une foule compacte. Acclamé par la foule dès sa descente sur le tarmac de l’aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim.
« Avec cette présidence de l’Union Africaine qui échoit à notre pays, il n’y a pas de place pour la division », a déclaré le prédicateur et ancien député Ali Hadji, invité à prendre la parole dans la cérémonie organisée sur le parking de l’aéroport. Pour ce religieux, le pays vient de franchir un palier et tout comorien qui se respecte ne saurait que s’identifier à ce succès.
Même réaction pour Soultoine Abdoulanziz intervenant au nom de la notabilité pour qui l’accession du pays à la tête de l’Union Africaine est une fierté pour le peuple. « Le président Azali se comporte comme un leader digne de ce nom. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui vos pairs n’ont pas hésité un instant à vous confier les responsabilités du continent », a-t-il lancé sous les ovations du public.
« Celui qui nous a conduit jusqu’à ce triomphe sera sans doute notre président en 2024 », prédit ce notable de son Etat. Sultoine Abdoulaziz qui avait un mot pour la foule qui s’est déplacée à Hayaha hier. « Vous êtes nombreux à manifester votre amour envers le président. Vous l’avez montré car vous l’attendez sous le soleil depuis 9h du matin. »
Quant au président de la République après avoir remercié la foule venue l’accueillir, a fait savoir que les responsabilités du continent échoient au pays, bien qu’il fût à l’origine. Et si aujourd’hui le pays retrouve cette confiance, c’est le résultat des progrès enregistrés par le pays dans nombreux domaines.
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