Présidentielle 2024 : Fahmi Saïd Ibrahim candidat à la primaire de Juwa

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Présidentielle 2024 : Fahmi Saïd Ibrahim candidat à la primaire de Juwa
Présidentielle 2024 : Fahmi Saïd Ibrahim candidat à la primaire de Juwa

Africa-Press – Comores. L’ancien ministre des affaires étrangères Fahmi Saïd Ibrahim a annoncé hier sa candidature à la primaire du parti Juwa, prévue ce 29 octobre en vue de la présidentielle de janvier 2024. Il est, pour l’heure, le seul membre issu de ladite formation politique à faire une telle déclaration. Il s’engage une fois élu chef de l’État à écouter son mandat et confier les rênes à un ressortissant d’Anjouan.

C’est dans une vidéo relayée par Comores Infos que Fahmi Saïd Ibrahim a annoncé être candidat à la primaire du parti Juwa, prévue se dérouler ce dimanche 29 octobre. « Je suis candidat à la primaire du parti Juwa prévue ce dimanche » lance l’ancien député d’Istandra dans une vidéo visiblement préenregistrée depuis Paris, puisqu’au moment de la diffusion l’intéressé était déjà dans l’avion pour Moroni. Alors qu’une partie de l’opposition bat campagne pour le boycott, M. Fahmi soutient mordicus que « la seule » option pour arriver au pouvoir c’est « le vote ». « Je suis persuadé qu’au stade où nous en sommes, chacune et chacun d’entre nous appelle de ses vœux le retour de la démocratie », souligne celui qui, indirectement, fustige les méthodes décriées du régime en place vis-à-vis des institutions mais aussi de l’opposition.

Cet avocat de 59 ans connu par son intégrité s’engage, une fois élu président de la République, à faire renaitre de ses cendres l’Accord de Fomboni, dépouillé de son esprit lors des reformes constitutionnelles de 2018, organisées contre vents et marées. Comme pour affirmer son attachement profond à cet engagement solennel, il annonce qu’il mettra en place un ministère dédié à cette cause : « Je nommerai un ministre d’État chargé de la réconciliation et de la réforme. Il aura pour mission d’élaborer un projet de loi qui va être fidèle à l’Accord de Fomboni. Je vais également gracier les prisonniers politiques. D’ailleurs, ça sera mon tout premier décret ». Parmi les opposants politiques qui sont jetés en prison, l’ancien chef de l’État et président d’honneur du parti Juwa, Ahmed Abdallah Sambi, ainsi que le gouverneur déchu d’Anjouan, Abdou Salami Abdou détenus depuis mai et octobre 2018.

Autres promesse électorale phare, la gratuité des services des urgences des hôpitaux publics. Les couts inhérents seront supportés par l’État, à l’en croire. « J’espère que le parti Juwa et ses militants vont faire le bon choix en me choisissant (le 29 octobre) pour être leur candidat à la présidentielle », espère-t-il, tout en s’engageant à s’aligner sur le choix de la majorité si d’aventure il n’est pas élu.

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