Africa-Press – Comores. Lors de la session extraordinaire tenue le samedi 22 mars dernier, Ibrahim Mohamed Abdourazak, ministre des finances a présenté plusieurs textes stratégiques devant les députés. On peut citer l’accord de financement avec l’ITFC, une réforme du statut de la Banque Centrale et un partenariat avec le Fonds Saoudien de Développement. Ces propositions, qui visent à consolider l’économie et améliorer la régulation financière, ont fait l’objet de débats au sein de l’hémicycle.
Lors des débats de la session extraordinaire, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a défendu plusieurs projets de réforme devant les parlementaires, notamment un accord de financement destiné à soutenir l’investissement, une restructuration du rôle de la banque centrale et un emprunt auprès du Fonds saoudien. Des instruments clés qui, selon lui, doivent renforcer la stabilité économique du pays. Devant les députés, il a exposé l’accord Mourabaha signé avec l’International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), filiale de la banque islamique de développement. « Cette ligne de crédit représente une opportunité pour dynamiser l’économie et financer des projets de développement », a-t-il affirmé.
Le ministre a plaidé aussi en faveur d’un changement du statut de la banque centrale des Comores. « Il est essentiel de renforcer l’indépendance et les capacités de régulation de notre institution monétaire », a-t-il déclaré. Cette réforme vise à garantir une meilleure stabilité financière et un contrôle accru des flux économiques. Autre projet de loi débattu, la ratification de l’accord de financement avec le Fonds saoudien de développement. « Ce partenariat permettra de concrétiser des projets majeurs inscrits dans notre programme gouvernemental », a souligné Ibrahim Mohamed Abdourazak. Ce prêt devrait contribuer à la réalisation d’infrastructures essentielles pour le pays.
Les parlementaires ont examiné ces propositions, qui s’inscrivent dans la vision économique du gouvernement. Leur adoption reste en suspens, mais leur présentation marque une étape clé dans les efforts de réforme financière. « Nous devons avancer vers une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques », dixit l’argentier de l’Etat.
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