Africa-Press – Comores. Axé sur le domaine économique, ce sommet vise avant tout à renforcer la coopération entre la rive sud de la péninsule Coréenne et le continent africain. Le chef de l’Etat comorien lors de son intervention est revenu sur la nécessité de créer un partenariat entre les deux pôles économiques. Il est aussi revenu sur l’historique des relations. « La relation entre la Corée et notre continent remonte aux années 60, après les indépendances et a été renforcée par la participation aux jeux Olympique de Séoul en 1988 et l’obtention du statut d’observateur au sein de l’Union Africaine en 2005 », a résumé le chef de l’Etat.
Sous le thème « L’Avenir que nous construisons ensemble: croissance partagée, durabilité et solidarité » ce sommet marque une nouvelle dynamique dans la relation qui unit les deux partenaires. Quarante-huit pays et vingt-cinq chefs d’Etats en tout ont été présents lors de ce premier sommet. « Nous contribuerons également activement aux efforts d’intégration économique régionale de l’Afrique par le biais de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui a été lancée en 2019 » a lancé le président Yoon. Des promesses dont le chef de l’Etat a pu contribuer à concrétiser, dans la mesure où c’est sous sa présidence que le traité de la ZLECAF a été ratifié par la majorité des Etats. Et de rappeler « C’est ainsi que nous nous réjouissons du nouvel élan donné aux relations entre la Corée et l’Afrique en cette période propice caractérisée par la mise en œuvre prochaine de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ».
Et Azali Assoumani d’appeler le partenaire coréen à s’impliquer davantage sur le domaine énergétique. « Nous sollicitons, ainsi s’agissant de l’énergie le soutien de la Corée à l’initiative lancée par la Banque Mondiale, en coopération avec la BAD, pour favoriser l’accès à l’énergie au profit de 300 millions de personnes. » Un combat qui doit être mené en parallèle avec une lutte sans relâche contre le réchauffement climatique. « Pour garantir la durabilité de notre sommet, nous devons mener ensemble, une lutte sans relâche, contre les effets du changement climatique, qui constituent un frein au développement de nos pays et notamment insulaire » a plaidé Azali Assoumani.
Leader mondial dans a production des semi-conducteurs, la Corée entend jouer pleinement son rôle dans le domaine des minerais en Afrique. « Le Dialogue sur les minerais critiques lancé par la Corée du Sud et l’Afrique donnera l’exemple d’une chaîne d’approvisionnement stable grâce à une coopération mutuellement bénéfique et contribuera au développement durable des ressources minérales dans le monde. » Cette implication sera traduite par des investissements à hauteur de 14 milliards de dollars qui seront accordés aux entreprises coréennes pour mieux s’implanter sur le continent africain.
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