Soultoine Abdou honoré par l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Moroni

20
Soultoine Abdou honoré par l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Moroni
Soultoine Abdou honoré par l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Moroni

Africa-Press – Comores. A l’âge de 11 ans, Soultoine Abdou Ibrahim vient de mémoriser le Saint Coran dans sa totalité. Hier jeudi, il a été honoré par l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Moroni. Dr Atallah Zayed A. Al Zayed encourage l’enfant d’aller plus loin pour honorer davantage le pays.

Après avoir été honoré en octobre dernier en présence d’une foule nombreuse et passionnée de Coran, Soultoine Abdou Ibrahim a été honoré ce jeudi par l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite auprès de l’Union des Comores. Dr Atallah Zayed A. Al Zayed a tenu à remercier ses parents pour ce travail accompli. « Je suis conscient que ses parents se sont donnés corps et âmes pour que leur enfant réussisse. Je leur félicite », déclare-t-il. Lors de sa brève intervention, le diplomate saoudien encourage l’enfant prodige d’aller plus loin pour honorer encore le pays. « Tu viens de mémoriser le Coran à 11 ans, c’est une fierté pour les Comores mais aussi pour le monde musulman », avance-t-il. Pour marquer cet évènement, l’ambassadeur a fait cadeau symbolique au jeune garçon. « C’est un cadeau symbolique que je t’offre mais on sait que le Coran est plus valeureux que ce qu’on a donné », ajoute-t-il.

De son côté, son père, Abdou Ibrahim a tenu à remercier l’ambassadeur pour cette distinction. Il a aussi félicité sa mère pour ses efforts. « Ce que mon fils vient d’accomplir n’est pas seulement pour les Comores mais aussi pour le monde musulman tout entier. J’encourage les autres enfants comme lui de suivre l’exemple », lance-t-il, avant d’ajouter que « grâce à ma femme, mon fils vient de mémoriser le Coran à cet âge. C’est un honneur pour moi en tant que père car c’est le souhait d’un père de voir son fils réussir dans la vie. Et c’est une grande réussite pour moi et un honneur pour la famille ».

Pour rappel, c’est à l’école coranique de Mohamed Mahmoud sise dans le quartier Hadoudja à Moroni, créée en 2012 que cet enfant a pu mémoriser le texte saint. « Je me sens vraiment bien d’avoir mémorisé le Coran. Je suis vraiment content et j’appelle mes camarades à le faire, mais il faut absolument des efforts », avait-t-il déclaré lors de sa remise d’attestation à la Grande Mosquée Said Salim de Hadoudja il y a quelques mois. « Pour pouvoir mémoriser le Coran comme moi, il faut certes des encadreurs au Madrassa mais aussi à la maison », a-t-il laissé croire. En classe à l’école privée Fundi Abdoulhamid, Sultoine est arrivé premier de la classe. Comme dit l’adage, là où le Coran passe, il laisse toujours des traces.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here