Africa-Press – Comores. En visite au commissariat central de Fomboni, le vendredi 22 août 2025, le ministre de l’intérieur a transmis un message de remettre de l’ordre dans l’administration, renforcer la sécurité et rappeler les règles essentielles à la bonne marche de la République. Une intervention qui marque la volonté du gouvernement d’imposer plus de rigueur et de discipline dans la gestion publique.
Mohamed Ahmed Assoumani, ministre de l’intérieur, s’est rendu à Mohéli le 22 août dernier, pour la première fois depuis sa nomination, avec une mission précise, celle de rappeler aux services municipaux et aux autorités locales l’importance du respect des lois et des instructions présidentielles. Au commissariat central de Fomboni, il a exprimé sa gratitude pour l’accueil qui lui a été réservé, avant d’entrer dans le vif du sujet: « Les Comores veulent avancer, mais cela ne peut se faire sans discipline et sans respect des règles », a-t-il martelé. Dans son allocution, il a insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption, dénonçant les pratiques de favoritisme qui minent les institutions. « Chacun doit obtenir ce qu’il mérite par compétence et non par relations personnelles », a-t-il souligné, plaidant pour une reconnaissance basée sur la valeur et non sur l’influence.
La question de l’état civil a également occupé une place centrale dans son discours. Le ministre a rappelé l’importance de l’utilisation obligatoire des cartes d’identité et des actes de naissance, afin de garantir une identification fiable des citoyens selon leur lieu d’origine. Cette mesure, selon lui, permettra une meilleure organisation des services publics et une gestion plus efficace des affaires administratives. Un autre point marquant de son intervention fut l’interdiction des véhicules à volant à droite. « Un pays ne peut fonctionner correctement s’il tolère deux systèmes opposés », a-t-il déclaré, annonçant l’illégalité de ce type de voitures sur l’ensemble du territoire national.
Avant de quitter l’île, le ministre a réaffirmé que cette visite s’inscrit dans les engagements du président Azali Assoumani pour bâtir une nation stable, sécurisée et équitable. En appelant les responsables locaux à appliquer avec fermeté ces directives, il a voulu envoyer un signal fort: l’État ne tolérera plus l’indiscipline, l’anarchie et la corruption. À travers cette mission, Mohéli devient le point de départ d’une campagne nationale de rappel à l’ordre, où le respect des lois et l’intégrité administrative sont présentés comme des conditions essentielles pour assurer l’avenir des Comores.
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