Africa-Press – Comores. Le chef d’état-major de l’armée nationale de développement Youssouf Idjihadi vient d’être élevé au grade de général de brigade par décret présidentiel en date du 4 janvier 2023. Le deuxième, dans l’histoire de l’armée comorienne après celui d’un autre chef d’état-major, le général Mohamed Salim Amiri qui sera par la suite dégradé par celui-là même qui l’a promu à la haute hiérarchie de l’armée nationale.
Par un décret en date du 4 janvier 2023, le président de la République vient d’élever le chef d’état-major au grade de Général de brigade. « Nos chaleureuses félicitations à notre frère d’arme, le Chef d’Etat-major Youssouf Idjihadi, que je viens d’élever, tout à l’heure, au rang de Général de Brigade », a déclaré Azali Assoumani devant l’assistance.
Cette distinction qui est aussi une grande marque de confiance, est un hommage que nous lui rendons personnellement, et à travers lui, à vous tous, frères d’arme, en reconnaissance des services rendus à la Nation.au grade de général de brigade, a déclaré le président de la République dans son adresse des voeux aux militaire. Le chef supême des armées a tenu à adresser ses » chaleureuses félicitations à notre frère d’arme, le Chef d »éta-major, Youssouf Idjihadi ». A noter que la grade de général est le plus haut dans la hiérarchie de l’armée comorienne. Ce sexagénaire natif de Tsidjé intégra l’armée, le 12 août 1985, et obtient successivement les qualifications d’agent de police Judiciaire et d’officier de police Judiciaire à l’École Nationale des Forces Armées et de la Gendarmerie (à Voidjou en Grande Comore).
Le général tout juste promu suivra en 1989, une longue formation d’officier de gendarmerie à l’école des Officiers de la Gendarmerie à Melun (en France). Il retourne aux Comores où, il effectuera une grande partie de sa carrière militaire au sein de la gendarmerie nationale comorienne où il dirigera le commandement en 2012. Avant d’être promu par le président Ikililou Dhoinine à la haute fonction de chef de l’état-major.
Peu avant d’assurer le commandement de la gendarmerie, ce passionné de sport notamment du football, a exercé de 1996 à 1999, les fonctions de chef de la sécurité présidentielle et d’Aide de Camp du Président de la République de l’époque.
Aussitôt revenu d’une formation en Chine avec un diplôme de l’École de Commandement et d’État-major de Nanjing en 2001, il sera affecté à l’État-major de l’AND, de 2004 à 2008, où il occupe successivement les fonctions de chef du 3ème et 4ème bureau de l’état-major.
De 2009 à 2010, il sera promu directeur de l’École Nationale des Forces Armées et de la Gendarmerie (ENFAG), puis sélectionné en 2011 pour suivre le cours supérieur de défense à l’université de Défense de Pékin.
Le tout nouveau général de l’AND a suivi plusieurs formations et stages dans différentes écoles militaires étrangères notamment aux Etat Unis. Le général Youssouf Idjihadi sera à l’origine de nombreuses reformes au sein de l’armée notamment la diversification des partenaires, la création de la Garde-côtes. A son actif, la construction des infrastructures notamment dans le camp de Kandani, l’extension de l’offre des soins du Service de Santé Militaire.
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