Africa-Press – Comores. Nous sommes à six mois des prochains Jeux des îles de l’océan indien, et jusqu’à ce jour ni le ministère de la jeunesse et sports ni les fédérations à travers le Comité Olympique et Sportif n’ont donné aucune piste quant à la préparation des athlètes en vue de ce grand événement.
Au fur et à mesure que la date se rapproche, les langues se délient sous forme d’inquiétudes sur le manque de dispositions mises en place par les autorités pour la préparation des athlètes comoriens aux prochains Jeux des îles de l’océan indien. Jusqu’à aujourd’hui, aucun calendrier de regroupement n’a été élaboré ni au niveau du ministère ni au niveau des fédérations. Ce manque de vision tranche avec ce qui se fait dans la région où les autorités ont déjà établi des programmes de prise en charge des athlètes en vue de leur permettre d’avoir des conditions optimales de préparation.
« La onzième édition des Jeux des îles de l’Océan Indien se rapproche à grands pas. Pour la préparation de nos athlètes, 86 athlètes malgaches effectueront un stage à l’étranger », pouvait-on lire dans les colonnes du quotidien malgache Midi Madagascar du 13 février. Et le journal de citer le ministre de la jeunesse Tinoka Roberto sur le calendrier de préparation. « Ils partiront en deux vagues. Le premier vague quittera le pays les 15 et 16 février prochain. Certains entameront un regroupement en Afrique et d’autres en Bulgarie. Pour ceux qui restent au pays, leur regroupement sera en collaboration avec les fédérations et le Comité Olympique Malgache (COM) », a t-il soutenu.
Aux Comores, même l’accès des athlètes au stade de Maluzini n’est pas encore acquis ne serait-ce pour les entraînements de la fédération d’Athlétisme. Et pourtant permettre à ces athlètes d’avoir accès à ces installations peu optimiser leur chance d’obtenir des bons résultats. Le manque de moyens des fédérations et l’absence de subventions de la part de l’Etat font que les athlètes sont obligés de se débrouiller pour maintenir leur forme souvent avec des moyens dérisoires. Les escaliers qui jouxtent le mur de l’ambassade de France à Moroni sont devenus le lieu d’entraînement préféré des athlètes comoriens. Une situation en totale contradiction avec le discours officiel qui veut faire du sport un vecteur de développement de la jeunesse comorienne.
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