Africa-Press – Comores. Des cadres de l’Aéroport des Comores (ADC) nient en bloc les accusations lancées à l’encontre de leur directeur général Mahamoud Chakira qui porteraient sur la gestion du Parking de cette société d’Etat. D’après les conférenciers, les recettes journalières du service parking ont augmenté de plus de 50% grâce à la politique rigoureuse de l’actuel directeur général.
Entouré par le directeur général adjoint et la directrice des ressources humaines, Mohamed Djawad Saïd Youssouf, chargé de communication de l’aéroport des Comores apporte des éclaircissements sur ce qui a été dit sur les réseaux sociaux, notamment « Chabakat Internetiya » relatif aux accusations de mauvaise gestion des recettes du parking de l’Aéroport des Comores (ADC). Ce dernier avance des chiffres afin de prouver le contraire de ce qui a été avancé dans les médias sociaux. « Le service parking a enregistré une augmentation de plus de 50% des recettes sur les cinq premiers mois de l’année dernière », annonce-t-il, avant de préciser que « les recettes de ce service étaient de 14 millions de francs de janvier à mai 2022. Après la suspension des agents du service suite à des soupçons de vol, nous avons enregistré 35 millions de francs de juin à octobre 2022. Une différence de 19 millions. Et cela prouve la politique de gestion saine nouvellement instaurée par l’actuel patron ».
De son côté, le directeur général adjoint tient à rassurer que les recettes journalières de ce service seraient quotidiennement versées au guichet de la société nationale des postes et services financiers (Snpsf) implanté à l’aéroport. « Tout est versé sauf les recettes générées durant le week-end, lesquelles sont versées lundi matin. Tout simplement parce que le guichet ne travaille pas ces jour là », précise-t-il. A l’en croire la politique de gestion de l’actuel directeur a réellement augmenté les recettes du parking, passées de 4 millions de francs à 9 millions de francs comoriens. « Les dépenses sont sécurisées et contrôlées afin d’éviter les urgences financières futiles».
Les conférenciers ont conclu en interpellant le conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa) sur cette affaire. Pour eux, il s’agit « d’accusations gratuites et infondées ». « Aujourd’hui on accuse le directeur, demain on va accuser un autre si on ne règle pas ce problème de manière professionnelle », plaident-il. Selon Djaoid, le directeur ne prend jamais seul une décision. « Chaque semaine, il y a un conseil qui regroupe tous les directeurs régionaux des aéroports. S’agissant d’une question de suspension, il y a un conseil de discipline qui se réunit pour statuer sur le dossier avant toute prise de décision par le DG », conclut-il.
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