Africa-Press – Comores. La société nationale d’exploitation et de distribution d’eau (SONEDE) a inauguré le projet d’adduction d’eau de Moindzaza Djoumbe vendredi 09 septembre dernier. Le directeur général de la société annonce qu’ils ne vont pas s’arrêter là et qu’ils ont d’autres projets dans les autres localités de Bambao et les autres régions.
Après trois mois de travaux, l’eau coule enfin sous les robinets de Moindzaza Djoumbé. Ce vendredi 09 septembre a eu lieu la cérémonie d’inauguration du projet d’adduction d’eau et l’évènement a été bien honorée par les autorités de la région. C’était un moment émotionnel pour les habitants de cette localité qui étaient privés d’eau pendant trois ans. « L’inauguration de ce projet est bénéfique pour tout le monde, surtout la région. Cela nous permettra aux autres villages qui sont plus près d’avoir de l’eau en allongeant le réseau. Je vais saisir cette occasion pour dire à la direction de la SONEDE de trouver une solution aussi pour les autres localités. Je vais aussi interpeller la population de Moindzaza de comprendre que l’eau n’appartient à personne, c’est un bien de tout le monde », souligne le maire de Bambao Ya Hari, Dini Ahmed.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que ce village a de l’eau. Il y avait un réseau d’eau mais il a été détruit par la catastrophe naturelle de 2012, puis un autre détruit aussi par les travaux de réhabilitation de la route en 2017. A partir de là, les habitants de cette localité ont passé trois ans sans avoir l’eau. « Aujourd’hui par la grâce de Dieu et les efforts de notre localité et la SONEDE, nous avons réussi à réaliser ce projet », poursuit-il. De son côté, le directeur général de la SONEDE montre qu’ils vont aussi lancer d’autres projets d’adduction d’eau dans les autres régions. « C’est notre devoir de faire tout le possible pour que la population comorienne puisse avoir de l’eau potable, partout où elle se trouve. Car c’est une source indispensable dans la vie car on ne peut pas vivre sans l’eau », déclare Soundi Goulam lors de la cérémonie d’inauguration.
Ce dernier reconnait que le travail n’était pas du tout facile. « Ce n’était pas un travail facile, car c’est 1km 200 de réseau depuis Vouvouni jusqu’ici. Il a couté 54 million de nos francs, dont la localité a déboursé 12 million et l’Etat a complété le reste. Donc, soyons responsables, préserver l’eau et surtout protéger les robinets afin que l’eau ne soit pas gaspillée », conclut-il.
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