Africa-Press – Comores. En cette période de fin des vacances où plusieurs familles souhaitent regagner leurs lieux de travail, les annulations de vol Bandar es Salam – Hahaya sont devenues quotidiennes chez la compagnie Royal Air. Certains clients se disent maltraités et d’autres ratent leurs correspondances, sans aucune prise en charge. Pour le moment, la compagnie ne s’est pas encore prononcée sur le sujet.
« J’avais prévu de partir d’ici (Mohéli) le 31 août et pour éviter des problèmes, j’ai pris mon billet à l’avance, soit le 16 août. Car j’avais une correspondance le dimanche 1er septembre de EWA air pour destination de Mayotte puis la France », explique les larmes aux yeux Sittina Ali Solihi sur une vidéo qui est devenue virale. Informée la veille de son départ qu’elle sera positionnée sur le deuxième vol, qui a été déjà annulé, elle s’était présentée quand même, à la première heure à l’agence afin d’avoir des explications. C’est là où son calvaire commence.
« A l’aéroport de Bandar es Salam, on m’a maltraité et humiliée. On m’a dit d’aller voir les passagers qui se trouvaient à la salle d’attente si quelqu’un peut me céder sa place. Et personne n’a levé les yeux sur moi, malgré mes doléances », a-t-elle regretté. Finalement Stitna et ses 3 enfants sont partis tardivement, le lendemain alors que son vol d’Ewa Air est parti dans la matinée. Le plus difficile, elle n’a pas été prise en charge par la compagnie Royal Air, et ce malgré le désagrément.
Sittina n’est pas la seule, d’autres personnes sont aussi confrontées à ce problème. Un autre passager à Mohéli, nous a confié qu’il a dû supplier quelqu’un pour lui céder sa place afin de rattraper sa correspondance. D’autres se sont vus retirer de la liste sans explication. C’est le cas de Sitty Nour, son vol a été annulé à deux reprises.
Pour comprendre les raisons de ces annulations, La Gazette des Comores s’est rendue à l’agence de Royal Air à Mohéli. Cette dernière nous a dirigés vers Moroni. « Les décisions sont prises à Moroni», nous a répondu un membre de l’équipe en nous donnant le numéro du chef d’exploitation. Après plusieurs tentatives (appel et message), ce dernier n’a pas donné suite à notre requête. Nous y reviendrons.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press