Africa-Press – Comores. Le Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) s’est engagé depuis juin dernier dans une campagne de sensibilisation sur la conception d’une carte de presse obligatoire pour tout journaliste exerçant dans le pays. Cette carte jugée cruciale pour le métier doit être délivrée par le CNPA. Ainsi Abdillah Saandi (Kemba), secrétaire général de la commission en charge des travaux d’attribution de ladite carte a déclaré à la presse hier 05 septembre, qu’environ 140 dossiers sont déposés dont les résultats seront connus au plus tard le 25 de mois-ci.
Deux mois depuis que la commission chargée de concevoir la carte de presse sensibilise sur les pièces obligatoires à fournir au CNPA (Conseil national de la presse et de l’audiovisuel). Malgré, les retards constatés sur le ramassage des dossiers, la commission a accueilli hier, au siège du CNPA, la nouvelle ministre de l’information Fatima Ahamada dans le but de présenter les travaux déjà accomplis. Une occasion pour Abdillah Saandi alias Kemba de dévoiler à la ministre que 140 dossiers sont déjà ramassés.
« Après une forte sensibilisation au niveau des îles, nous disposons en occurrence environ 140 dossiers ramassés. La plupart sont des médias classiques dont Al Watwan, Al fajr, Ortc, La Gazette et autres. Puis deux dossiers pour les médias numériques, c’est-à-dire les médias en ligne. Précisons que 30 à 40% des dossiers ramassés sont des femmes ». Et de poursuivre: « on compte, en effet donner les conclusions de nos travaux liés à l’analyse des dossiers entre le 20 au 25 septembre prochain ».
De son coté, Fatima Ahamada, ministre de l’information a salué le projet en cours d’exécution. « Cela fait déjà longtemps que cette initiative a été lancée. Sauf que cette fois, la machine est en marche. Surtout de rappeler que cette initiative consiste à structurer le métier et faire en sorte que ceux qui l’accomplissent, usent des bonnes pratiques ». S’agissant des conditions, le vice- président du CNPA, Mohamed Boudouri a sollicité à la ministre un décret portant sur les avantages de la carte en faveur des journalistes. Une idée qu’elle a accueilli favorablement.
Kemba a tenu à rappeler à la presse, que « la délivrance de cette carte est synonyme de reconnaissance du journaliste qui exerce légalement. C’est une façon aussi de permettre aux journalistes de travailler dans l’ordre et dans le respect de la déontologie du métier. Ceux qui n’ont pas réussi à ramasser leurs dossiers, une deuxième session va s’ouvrir en novembre prochain ». Et selon le secrétaire de la commission en charge des travaux d’attribution de la carte de presse, les avantages liés à cette carte feront l’objet d’un document spécifique.
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