Choléra à Mohéli: Une réunion multisectorielle pour plus d’efficacité dans la riposte

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Choléra à Mohéli: Une réunion multisectorielle pour plus d’efficacité dans la riposte
Choléra à Mohéli: Une réunion multisectorielle pour plus d’efficacité dans la riposte

Africa-Press – Comores. La Ministre de la santé Mme Loub Yakout Zaidou avait tenu la semaine dernière dans les locaux de la DRS de Mohéli, une réunion multisectorielle dans le but de mobiliser tous les acteurs contre l’épidémie de choléra. Les recommandations formulées pour endiguer la maladie ont eu, selon le secrétaire général du Ministère de la santé, l’adhésion de tous les participants.

Tous les districts de santé dans l’ensemble du territoire national, selon le secrétaire général du Ministère de la santé Aboubacar Said Anli, sont actuellement touchés par l’épidémie du choléra. Certains secteurs de la société comorienne ne semblent pas pourtant accompagner la sensibilisation et les mesures de restriction proposées par les autorités sanitaires contre cette maladie. C’est pour cela, que le Ministère de la santé, à commencer par la Ministre elle-même Mme Loub Yakout Zaidou assurant l’intérim du chef de l’État, a jugé utile, lors de son passage à Mohéli, d’organiser avec son équipe en collaboration avec la coordination insulaire, une réunion multisectorielle pour solliciter l’adhésion de tous les secteurs à la riposte car « chacun a ce qu’il peut apporter » explique le secrétaire général du Ministère.

L’éducation, la SONEDE (société nationale d’exploitation et de distribution des eaux), les secteurs de l’énergie, du transport, de l’hygiène, de l’assainissement, les mairies, les préfectures etc. étaient tous appelés à jouer leur rôle dans ce combat. « Aujourd’hui, nous avons a eu à discuter en long et en large. Chacun s’est senti concerné car nous avons compris qu’il y a quelques failles que nous avons recadré, et avons a eu l’adhésion de tous les secteurs. Tout le monde s’est porté volontaire de nous accompagner dans la mise en œuvre des recommandations qui ont été formulées aujourd’hui et qui pourraient valablement nous conduire à une baisse » espère Aboubacar Said Anli. Pour lui, les comoriens doivent comprendre et accepter que la maladie est là et que le gouvernement a mis les moyens nécessaires pour que la prise en charge soit à 100% gratuite.

À l’approche de l’Aid, les autorités sanitaires craignaient un pic de la maladie après cette fête tout comme au lendemain du mois de Mdedzo (avant ramadan) où il y a eu plusieurs cas enregistrés liés probablement aux diverses festivités organisés.

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