Cinq juges consulaires ont prêté serment au palais de justice de Fomboni

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Cinq juges consulaires ont prêté serment au palais de justice de Fomboni
Cinq juges consulaires ont prêté serment au palais de justice de Fomboni

Africa-Press – Comores. Des juges consulaires de la chambre de commerce d’industrie et d’artisanat de Mohéli (CCIAM) ont prêté serment le jeudi 15 décembre dernier au palais de justice de Fomboni. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités judiciaires. Augmenter les acteurs qui militent pour faire respecter la loi de la juridiction commerciale reste un atout majeur pour le monde des affaires.

Il s’agit de cinq juges consulaires dont trois titulaires et deux suppléants de la chambre de commerce d’industrie et artisanat de Mohéli qui viennent de prêter serment au palais de justice de Fomboni jeudi dernier. Il s’agit d’Abdallah Madi Abdallah choisi par l’organisation de la chambre d’agriculture de l’île avec son suppléant Bweni Tanzilati Mohamed Tchanne, d’Aboulhairi Abderrahmane choisi par l’Union des opérateurs économiques de Mohéli (UOEM) avec son suppléant Mohamed Mindhiri (Tsira) et de Toimaenti Ali, venant de l’organisation Efoicom et de son suppléant Salaouia Baco Boutsi. Le sixième étant absent.

Cette prestation traditionnelle est faite en présence des autorités judiciaires de Fomboni. Ces nouveaux juges consulaires vont désormais prendre en charge les litiges en matière de contentieux commercial qu’il s’agisse de litige entre entreprises, commerçants ou tout ce qui est relatif aux activités commerciales.

« Ce travail que nous allons réaliser au cours de notre mandat sera considéré comme un travail fait par la justice mohelienne car nous allons exercer notre métier avec une dame qui sera bien-sûr une magistrate. C’est une tâche très lourde qui demande beaucoup de responsabilité » explique Abdallah Madi Abdallah le tout nouveau juge consulaire. La magistrate n’est autre que la présidente du tribunal de commerce Mme Daoulati Hamidi. « Un juge consulaire n’est pas forcément un juge professionnel .Toutefois ils sont censés travailler en collaboration avec les magistrats de la place » clarifie la juge Toimaenti Ali avant d’ajouter « j’espère qu’ensemble, nous allons pouvoir répondre aux attentes de nos collègues sans aucune partialité ».

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