Africa-Press – Comores. Hier à l’hôtel Retaj ont débuté les activités de la 19ème Conférence des jeunes sur le changement climatique (COY19). C’est le ministre de l’Environnement M. Houmed Msaidié, assurant l’intérim du ministre en charge de la Jeunesse, qui a ouvert la conférence en présence de la représentante de l’Unicef dans notre pays.
Il faut savoir que le changement climatique représente le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée depuis les trois dernières décennies. La menace que fait peser le réchauffement global sur les sociétés humaines et les écosystèmes est croissante. Le cinquième rapport du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) vient de confirmer la gravité de cette menace en précisant que le changement climatique risque de produire des effets néfastes sévères et irréversibles. Le ministre n’a pas manqué de rappeler les effets désastreux du changement climatique au niveau de l’océan indien.
En effet, notre pays est frappé ces derniers temps par des périodes des sécheresses de plus en plus fréquentes et longues. La baisse de la pluviométrie impose à nos populations un stress hydrique qui menace leur santé et leur bien-être. Les Comores se situent également sur la zone côtière où sont concentrées ses populations et ses infrastructures qui sont menacées par l’élévation du niveau de la mer ainsi que les inondations.
A l’approche de la 28ème Conférence des Parties (COP 28) à Dubaï à la fin de ce mois, devra amener les pays à adopter un accord contraignant engageant toutes les Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Cet accord doit être universel, mais il doit être aussi juste et équitable. Le principe de la responsabilité commune mais différentiée inscrite dans la Convention. conformément à ce principe, les pays développés, qui sont historiquement responsables du changement climatique, et qui dispose de plus grandes capacités financières et technologiques, doivent prendre le leadership dans la lutte contre le changement climatique en réduisant de façon substantielle leurs émissions des gaz à effet de serre.
Les pays en développement contribuent déjà et vont continuer à contribuer à cet effort d’atténuation selon leurs circonstances nationales et leurs capacités respectives à condition que les moyens de mise en œuvre de cette politique leur soient garantis dans le futur accord. Il est donc essential afin de bâtir la confiance dans la négociation de respecter l’équilibre entre l’effort demande pour la réduction des gaz à effets de serre et les moyens financiers mobilises pour permettre aux pays en développement de s’engager dans une croissance économique faible en carbone. Pour ce faire, le financement, le transfert des technologies et le renforcement des capacités doivent avoir une place importante dans
Pour le ministre : « L’adaptation reste une priorité pour les pays africains et nous demandons que dans le futur accord l’équilibre entre l’adaptation et l’atténuation soit respecté. Le futur accord ne doit pas porter essentiellement sur l’atténuation, mais il doit traiter également de tous les éléments de la Plateforme de Durban, à savoir l’adaptation, le financement, le transfert des technologies et le renforcement des capacités ». L’organisation de cette conférence a reçu l’appui technique et financier du FNUP à Moroni.
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