Africa-Press – Comores. Djogo du salon Djogo Barber remporte le premier prix d’Awards de la coiffure masculine. Vaillant, ce jeune de 24 ans compte investir plus sur ce secteur qui contribue à l’économie du pays.
Après le concours d’Awards de la coiffure masculine, organisé par l’agence secrets beauté, à l’occasion de la première édition du congrès national de l’esthétique et de la coiffure, Abdoulwahab Ahmed Abdou connu sous le nom de Djogo livre batille. Joyeux avec son trophée à la main, il explique que le concours est un chalenge, car les artisans coiffeurs sont tous bourrés de talents. Avec 1875 voix, il s’est distingué meilleur de cette première édition. « Je suis très fier de moi, car nos proches vont voir que la coiffure aussi a un avenir. C’était un chalenge pour moi et je l’ai eu. Je suis très content », lance-t-il. Et de poursuivre : « La coiffure est pour moi une histoire familiale. Mon père est un chirurgien mais il aime aussi la coiffure. Nous avons grandi en nous intéressant à la coiffure ».
Ce jeune de 24 ans, actuellement en licence d’Administration Economique et Sociale à l’université des Comores, il aspire à investir davantage dans la coiffure. « Après mon diplôme, je songe à partir à l’extérieur pour apprendre encore plus sur la coiffure et ouvrir un grand salon. Ensuite, je vais enseigner à d’autres jeunes le métier », confie celui pour qui la carrière a débuté en 2016 chez son Coach de Djogo Barber, à qui il doit toute sa gratuité. Pour lui ce concours est une opportunité de dévoiler les talents des jeunes artisans mais aussi propulser ce sous-secteur qui contribue d’une façon ou d’une autre à l’économie du pays. « Je salue les organisateurs de l’évènement qui nous met en lumière et profite de l’occasion pour dire aux jeunes de croire à leur rêve. En une journée, je peux coiffer plusieurs personnes. Et si je regarde les gains d’un mois, je me dis que c’est un métier d’avenir mais aussi qui booste l’économie. Nous comptons formaliser les choses et nous investir un peu plus », précise-t-il.
Pour mémoire, le congrès de l’esthétique avait pour but de valoriser ce sous-secteur souvent dans l’informel, de les encourager et de les pousser à se formaliser, s’informer, échanger, saisir les évolutions du marché, créer ou renouveler des relations. Le format de ce concours consistait à partager, commenter, liker la photo de son artisan de la coiffure préférée. Il l’a remporté haut la main.
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