Africa-Press – Comores. L’Energie double seven, l’Ice coffee capuccino, le Coca cola, le Cheers orange flavour, le Rita guaya et star cola sont jugées dangereuses pour la santé. Dans un communiqué du jeudi 26 septembre, la préfecture de Mayotte informe la population de la dangerosité de ces cannettes contenant du bisphénol A. L’Inrape a annoncé dans les lignes d’Al-watwan qu’une inspection est en cours chez les importateurs afin de localiser ces produits, et des retraits pourraient être effectués.
La préfecture de Mayotte appelle la population à rester vigilante face à la consommation de certaines boissons non-alcoolisées catégorisées après inspection de dangereux à la santé humaine. « A la suite d’une campagne de contrôles, effectuée par les services de l’Etat sur les boissons non alcoolisés en canette, plusieurs non-conformités relatives à la présence de bisphénol A est classé par l’agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) comme perturbateur endocrinien», lit-on dans un communiqué du jeudi 26 septembre. Selon la préfecture de Mayotte, ces canettes sont actuellement dans le retrait du marché à savoir l’énergie double seven, l’ice coffee capuccino, le coca cola, le cheers orange flavour, le Rita guaya et le star cola.
Ces quelques boissons comme star cola ou l’énergie double seven sont actuellement en vente dans les différents marchés de nos îles, une situation qui doit vite alerter la population. En effet, le produit bisphénol A, retrouvé dans ces canettes peut engendrer l’apparition de troubles de la reproduction lié à l’infertilité, l’obésité, le diabète ou encore des cancers hormono-dépendants au sein ou à la prostate. Par mesure de précaution et conformément aux directives en la matière, les lieux de vente concernés procèdent au retrait de la vente et au rappel de ces produits auprès des consommateurs. « Il est demandé aux consommateurs détenant ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils les ont acheté. Ces produits sont fabriqués en Espagne, Pays-Bas, Mombasa Kenya, Malaisie, Vietnam et aux Emirats Arabes Unis », lit-on dans ledit communiqué.
Selon Al-watwan, les agents du service de la sécurité alimentaire, au niveau de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape), sont en train de vérifier auprès des importateurs pour identifier les produits concernés et les retirer du marché. « Nos agents du service de la sécurité alimentaire sont actuellement en mission d’inspection auprès des importateurs pour localiser ces lots de produits et par la suite nous les retirerons du marché », a expliqué la directrice générale adjointe de l’Inrape, Farahati Mohamed Rachid. Elle n’a pas manqué de souligner que le dédommagement des commerçants touchés par cette situation sera géré directement entre eux et leurs fournisseurs. Elle assure que l’Inrape suit de près la situation et encourage les consommateurs à signaler « toute anomalie ou produit suspect qu’ils pourraient rencontrer ». Pour savoir un peu plus sur l’évolution de cette inspection, La Gazette des Comores a contacté l’inrape. Et à l’heure où nous bouclions ces quelques lignes, l’institut n’a pas fait suite à notre requête. Nous y reviendrons.
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