Africa-Press – Comores. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet PAES du programme Bundo la malezi qui prévoit la réhabilitation de 45 établissements scolaires publics au niveau national, le ministre de l’éducation nationale et le responsable de l’entreprise chinoise CGC ont procédé jeudi 07 novembre dernier, à la signature du contrat de réhabilitation du lycée de Fomboni. Ce projet vise à améliorer les conditions des bénéficiaires.
Le ministre de l’éducation nationale Bacar Mvoulana et le responsable de l’entreprise chinoise CGC attributaire du marché ont signé dans l’après midi du jeudi dernier au lycée de Fomboni le contrat de réhabilitation et extension avec mobilier de cet établissement scolaire public. La cérémonie a vu la participation des plusieurs autorités de l’éducation nationale et insulaire et des autorités politiques de l’île. Un projet qui s’inscrit dans les accords du plan de développement France-Comores signé en 2019 et qui prévoit la réhabilitation de 52 établissements scolaires publics au niveau national. Il s’agit de 4 lycées, 20 collèges et 28 écoles primaires. « Depuis le début du projet, nous avons entamé les travaux de 6 écoles primaires dont 5 déjà finies. Il en reste une et là dans cette deuxième étape, nous sommes en train de finaliser la contractualisation de 8 établissements. Domoni et Mutsmudu c’est déjà signé, aujourd’hui Fomboni, la semaine prochaine pour le lycée de Moroni mais aussi 2 collèges et 2 écoles primaires », souligne le coordinateur du projet Bourhane Nourdine.
« Nous avons déjà commencé des études et des DAO (document d’appel d’offre) que nous espérons finaliser d’ici la fin de l’année et lancer les appels d’offres de 10 collèges et 6 écoles primaires », estime-t-il, avant de promettre: « Dans tous les cas, je me prépare pour avoir à la fin du premier trimestre de 2025, 24 chantiers à entamer, surveiller et contrôler ».
Ce projet de réhabilitation et d’extension du lycée de Fomboni avec fourniture des mobiliers va coûter plus 997 millions de francs comoriens. En signant ce contrat, le ministre s’engage au nom du gouvernement comorien à payer ces travaux et l’entreprise CGC à les exécuter. Dans son discours Bacar Mvoulana n’a pas manqué de la France, principal financier de ce programme Bundo la malezi pour l’éducation à tous ses niveaux.
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