Enseignement dans le public : Bacar Mvoulana déplore 20% de réussite

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Enseignement dans le public : Bacar Mvoulana déplore 20% de réussite
Enseignement dans le public : Bacar Mvoulana déplore 20% de réussite

Africa-Press – Comores. Afin d’attirer l’attention sur la crise du système éducatif au niveau des écoles publiques, le ministre de l’éducation nationale Bacar Mvoulana a regretté lors d’une cérémonie organisée, ce mardi 17 septembre à l’IUT, un taux de réussite scolaire de 80% dans le secteur privé contre 20% dans le public. A l’en croire, les enseignants ne doivent pas toujours miser sur des gains pécuniaires mais consentir aussi des efforts pour sauver l’enseignement dans les établissements publics.

Lors d’une cérémonie de remise des locaux réhabilités à l’institut universitaire de technologie (IUT), le nouveau ministre de l’éducation nationale a divulgué une partie de ses actions depuis sa prise de fonction, depuis deux mois. Le patron de l’éducation Bacar Mvoulana s’est dit s’engager à bras le corps à la résolution d’une situation de grève au niveau de l’enseignement supérieur. «A ma prise de fonction, j’ai trouvé le Sneuc (Syndicat des enseignants à l’université) en grève pour des raisons diverses parmi lesquelles des arriérés de salaires et l’application de la loi de normalisation de l’université. Je me suis engagé à résoudre l’énigme des arriérés de deux mois. Et à présent, le conseil d’administration de l’université et le conseil scientifique sont déjà établis. Il reste à élire le président. Chose qui se fera après la prochaine rentrée universitaire », souligne-t-il. Et de poursuivre: « Les enseignants ont demandé une régularisation des avancements de salaires. Une revendication devant attendre la loi de finances. Et ce n’est plus un secret pour personne que la loi de finance rectificative votée récemment a pris en considération cette doléance des enseignants. L’effet pécuniaire va entrer en vigueur lors du paiement de ce mois (septembre) ».

Touché par les mauvais résultats, constatés dans le secteur public et la négligence de certains enseignants, le ministre de l’éducation a rappelé: « Avant d’être ministre, j’ai travaillé d’abord dans l’enseignement. Je connais très bien la sphère et on se connait tous, mode de vie et comportement. Donc on ne doit pas uniquement faire des grèves pour des gains pécuniaires mais créer aussi des moyens pour améliorer le niveau du public. La réussite scolaire est à 80% dans le secteur privé contre 20% dans le public. Cette situation doit changer ».

Avant de clôturer ses propos, le chef de l’enseignement supérieur a rappelé « Nous avons fixé la rentrée des enseignants, au 23 septembre prochain. Celle des élèves une semaine après. Alors tout enseignant qui ne va pas prendre ses obligations le 23 septembre prochain, cela veut dire qu’il se détache de son engagement », a-t-il déclaré avec fermeté. Selon le ministre, le programme de la rentrée suit son cours et aucun préavis de grève n’a été signifié au niveau du ministère. Reste à voir, si la prochaine rentrée sera effective.

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