Gestion des risques de catastrophe : Une vingtaine de journalistes outillés sur les alertes précoces

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Gestion des risques de catastrophe : Une vingtaine de journalistes outillés sur les alertes précoces
Gestion des risques de catastrophe : Une vingtaine de journalistes outillés sur les alertes précoces

Africa-Press – Comores. Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs nationaux impliqués dans la gestion des risques de catastrophe, la direction générale de la sécurité civile a réuni une vingtaine de journalistes autour d’une table pour renforcer la compréhension des messages d’alerte précoce et des actions à entreprendre.

La direction générale de la sécurité civile avec le soutien de la Banque mondiale à travers le projet Post Kenneth a organisé le 6 avril dernier un atelier de formation à l’endroit des journalistes pour renforcer la compréhension des messages d’alerte précoce et des actions à entreprendre en conséquence. Prévu de durer deux jours (du 06 au 07 avril), cette formation a pour but de définir le rôle et la place des médias dans le processus national d’alerte précoce et de gestion des risques de catastrophe. En effet, la multiplication des réseaux sociaux entraîne une diffusion fréquente de désinformations, rendant ainsi crucial le rôle des médias traditionnels dans la diffusion d’informations précises et fiables en cas d’alerte précoce. Cette formation revêt une importance capitale afin d’améliorer la qualité et l’exactitude des informations diffusées en situation de crise, contribuant ainsi à la sécurité et à la protection des populations face aux risques naturels.

Présent, la coordinatrice du projet relèvement Post-Kenneth, Kamaria Ahamada a expliqué que cette formation a un intérêt particulier. « Il est bien évident que la compréhension des sources des aléas en général dans un pays insulaire et volcanique de surcroit, est nécessaire et surtout stratégiquement utile. Grâce à des assemblés de ce type et des d’études y afférentes, notre pays, en comprenant mieux les problématiques auxquelles nous sommes confrontés, nous permettra de mieux administrer les solutions appropriées », souligne-t-elle.

De son côté, le directeur général de la sécurité civile, colonel Abdallah Rafik précise que les journalistes en tant vecteur d’informations jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation du public aux dangers potentiels et dans la promotion de mesures et comportements sécuritaires. « Il s’agit là d’un rôle critique dans la gestion des risques et des crises au sein de nos communautés et votre présence ici aujourd’hui témoignent de votre engagement envers cette mission cruciale », renchérit-il

Même son de cloche pour le directeur de cabinet du ministère de l’intérieur Fatah Boina, qui considère que cette formation est cruciale dans la diffusion d’informations vitales en période de crise. « Cette formation vient à point nommé. Les journalistes vont être ouillés sur les différents aspects de la gestion des risques de catastrophes et des messages d’alerte précoce en mettant l’accent sur la clarté, la précision et l’efficacité de l’information. En cas de catastrophe, la communication et l’information sont essentielles pour sauver des vies », conclut-il.

Notons qu’après les deux jours de formations, ces journalistes auront les outils sur les enjeux des catastrophes naturelles et du changement climatique et vont comprendre l’importance de diffuser des informations exactes et fiables en cas d’alerte précoce. Ces derniers seront capables d’interpréter correctement les messages d’alerte précoce et de les diffuser de manière claire et compréhensible pour le grand public.

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