Intempéries : A Mitsodujé, un sexagénaire est porté disparu

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Intempéries : A Mitsodujé, un sexagénaire est porté disparu
Intempéries : A Mitsodujé, un sexagénaire est porté disparu

Africa-Press – Comores. Des battues sont organisées à Mitsoudjé et les zones avoisinantes pour tenter de retrouver le corps d’Ibrahim Abdou, père de 5 enfants porté disparu depuis le lundi.

C’est sa femme de Mbadjini venue présenter ses condoléances à une famille endeuillée à Mitsoudjé qui a donné l’alerte à sa belle-famille. En effet, depuis le matin du lundi 29 avril, le cultivateur Ibrahim Abdou, originaire de Mitsoudjé, n’a fait aucun signe de vie. Depuis mardi que la disparition a été signalée par sa conjointe, la communauté de Mitsoudjé s’active pour faire des battues et tenter de retrouver l’homme d’une soixantaine d’années. Selon Moulyil Ibrahim, un des fils du porté disparu, son père qui vient « tous les jours » à Mitsoudjé depuis Ntsinimoichngo pour s’occuper de ses champs n’est pas rentré à Ntsinimoichongo depuis dimanche soir.

« Le samedi 27 avril il a passé la nuit chez sa femme. Au petit matin du dimanche il est venu à Mitsoudjé. Il est parti au champ et revenu vers 16h. Il est allé chez sa nièce chercher un sachet. Il est parti avec ledit sachet en direction de la route pour chercher un bus et rentrer à Ntsinimoishongo. Sauf qu’il n’a pas trouvé de bus selon les témoignages », fait savoir son fils interrogé par La Gazette des Comores. « A partir de 18h-19h de ce dimanche, personne n’a de ses nouvelles et personne n’est non plus en mesure de confirmer s’il a passé du dimanche à lundi dans sa chambre à Mitsoudjé ou ailleurs ».

Le lundi matin, personne au sein de la maison où il se fait héberger par ses enfants une fois de passage à Mitsoudjé « n’a rien constaté d’anormal ». « Sa chambre était fermée. On s’est dit qu’il devait être déjà parti au champ », poursuit Moulyil. Ce n’est que mardi avec le signalement fait par son actuelle femme de Mbadjini que la famille du porté disparu de Mitsoudjé a commencé à s’inquiéter. « Nous avons forcé la porte de sa chambre et ses outils de travail n’étaient plus à leur place. Nous sommes partis voir au champ. Son bétail était bien là. Un témoin affirme que ces animaux se trouvent au même endroit depuis dimanche ».

Les proches du porté disparu ne sont pas en mesure de conclure si leur père est parti au champ dimanche soir ou lundi matin. En revanche, « tout porte à croire qu’il n’a pas eu le temps d’arriver jusqu’au champ » si d’aventure il avait essayé malgré les fortes intempéries. « Le plus dur, c’est de ne pas savoir comment ça s’est passé, où il est, s’il est vivant, s’il est mort, c’est ça qui est le plus difficile à accepter. Un décès, certes la douleur est là, mais on aurait pu aller se recueillir. Mais là, en ayant rien du tout, c’est ça qui est difficile. On tourne en rond, et je crois que jusqu’à la fin ce sera toujours pareil », gémit Moulyil. Hier encore, les battues ont été reprises. Jusqu’à l’heure où nous bouclions ces lignes, les recherches n’ont donné aucun résultat.

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