Africa-Press – Comores. La centrale solaire de Foumbouni reprendra service le 15 février prochain, après presque deux semaines de fermeture due à des travaux qui se déroulent dans le site. D’après Amir Mohamed, agent d’exploitation de la société Innovent, les travaux consistent en l’installation des matériels qui permettront à la centrale d’augmenter sa capacité de stockage pour parer à toute éventualité.
Après un arrêt de presque deux semaines, la centrale photovoltaïque de Foumbouni reprendra ses activités à partir du 15 février 2023, d’après Amir Mohamed, agent d’exploitation de la société Innovent assurant l’exploitation de cette centrale inaugurée le 25 octobre de l’année dernière. « Pour des raisons liées à des travaux d’installation des matériaux de stockage d’énergie, nous avons arrêté de faire fonctionner la centrale, si je ne me trompe pas depuis le 28 janvier dernier. Mais avant l’arrêt de la centrale, nous avons pris soin d’informer la Sonelec sur la nature et la durée de ces travaux », a-t-il fait savoir. « Nous espérons reprendre l’injection de la puissance sur le réseau de distribution à partir du 15 février », a-t-il ajouté.
D’après lui, les matériaux de stockage qui viennent renforcer la centrale vont permettre à cette dernière d’augmenter sa capacité de stockage pour parer à toute éventualité, notamment lors d’une couverture nuageuse. « Nous avions constaté qu’à chaque fois qu’il y a des mauvaises conditions climatiques, nous avons des difficultés à atteindre les trois mégawatts que Sonolec nous réclame. Ces matériaux vont nous permettre d’augmenter la puissance crête. C’est-à-dire la puissance que nous injectons dans le réseau de distribution. Nous devons avoir une capacité de stockage importante qui va nous permettre, au moment où il y a des mauvaises conditions météorologiques de puiser sur le stock pour pouvoir compléter les 3 mégawatts demandés », a-t-il indiqué.
Pour Amir Mohamed, le problème n’est pas dans la capacité de production de la centrale. « Nous pouvons aller au-delà de ces 3 mégawatts surtout s’il y a du rayonnement solaire. Mais nous avons un contrat qui fixe cette puissance. Il faillait le respecter ».
L’Autre avantage d’après-lui, c’est l’utilisation de la 2ème formule. « Pour injecter de la puissance, nous utilisons deux formules. La première est la synchronisation. Sonolec nous envoie de l’énergie par la centrale de Voidjou, nous ajoutons les 3 mégas que nous produisons. Si par exemple depuis Voidjou ou Moroni nord en passant par le nord vers la région de Mbadjini, jusqu’à Mbibodjou, si Sonolec utilise 10 méga, nous injectons 3 méga ou s’il met 5 nous ajoutons 3 méga. C’est à eux de choisir la puissance qu’ils veulent », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : « la 2ème formule est l’ilotage. C’est lorsque nous injectons sans la centrale de Voidjou. A l’heure actuelle, nous arrivons à alimenter la région de Mbadjini mais nous pouvons allez jusqu’à Singani. Avec l’augmentation de la capacité nous pouvons aller jusqu’à Hambou, Washili et au-delà. Mais cela dépendra des tests que nous allons entamer dans les jours qui viennent. »
Interrogé sur les délestages qui frappent surtout le sud de Ngazidja, si l’arrêt de la centrale de Foumbouni est la cause, Amir Mohamed n’y croit pas. « Je ne pense pas que les 3 mégawatts que nous leur donnons puissent être à l’origine des délestages sur les 16 mégawatts produits en moyenne par les centrales de la Sonolec. »
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