Africa-Press – Comores. Pour une nouvelle voie à relier l’homme et la biosphère, un nouveau concept de la coviabilité a été présenté ce samedi 30 octobre à l’Alliance française de Fomboni. Cette initiative propose un nouveau passage transversal dans l’agenda du développement durable qui réintègre l’homme dans le monde vivant autour de la santé partagée. Plusieurs structures qui interviennent dans l’environnement y ont pris part.
L’équipe de la réserve de la biosphère de Mohéli avait réuni ce samedi 30 septembre à l’Alliance française de Fomboni les différentes institutions impliquées dans l’environnement, des ONGs, des représentants des forces de l’ordre et les maires de l’île pour un atelier de travail sur la coviabilité. Un nouveau concept présenté par Olivier Barrière de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) chercheur à l’UMR (unité mixte de recherche) Espace-Dev en partenariat avec l’équipe du PNM (Parc national de Mohéli).
Le défi qui se présente de plus en plus aux sociétés humaines est celui de pouvoir se pérenniser. « Les contraintes écologiques (climatique, sanitaire,..) génèrent une urgence à se transformer en cessant l’agression du vivant, des écosystèmes, de la biodiversité,… de la biosphère » précise l’expert avant d’enchaîner : « l’urgence écologique impose de sortir de l’anthropocène pour entrer dans une nouvelle ère, celle de la viabilité conjointe des sociétés humaines avec les écosystèmes, les autres espèces, les autres vivants ».
Quant à Mohamed Mindhiri (Tsira) point focal de la réserve de la biosphère de Mohéli tente de rassurer. « Nous travaillons avec une dizaine de réserves de biosphère qui sont dans les différents continents, l’objectif est de faire un projet commun par rapport à ce nouveau concept. Avant on parlait du développement durable, mais maintenant on veut parler de coviabilité socio-écologique. La vie de l’homme dans la biosphère c’est donc une question d’interdépendance de vie, c’est ce que nous vivons déjà mais dans un nouveau concept ».
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