L’Agence de gestion des déchets part en campagne de sensibilisation

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L'Agence de gestion des déchets part en campagne de sensibilisation
L'Agence de gestion des déchets part en campagne de sensibilisation

Africa-Press – Comores. Lutter contre l’utilisation des sachets en plastique est désormais le premier combat de l’Agence nationale de gestion des déchets. C’est ce qu’a annoncé le directeur général de cet agence Oussoufa Mzé, qui lance une campagne de sensibilisation de la population avant la phase de sanction prévue par la loi portant interdiction de la production, l’importation et la commercialisation des emballages et des sachets plastiques non biodégradables, promulguée par le président de la république, cela fait déjà 6 ans.

Depuis le 18 février dernier, l’Union des Comores préside l’Union Africaine et doit désormais soigner son image dans tous les domaines y compris le coté sanitaire et environnemental. L’Agence nationale de gestion des déchets annonce au cours d’un point de presse qu’elle part en guerre contre les sachets en plastique dans le pays. Ainsi, une campagne de sensibilisation va être lancée pour alerter la population à tout niveau, non seulement sur le danger de l’utilisation des sachets mais aussi et surtout rappeler aux les commerçants et consommateurs qu’en Union des Comores l’importation et la commercialisation des emballages et des sachets plastiques non biodégradables sont interdites. « La loi portant interdiction de la production, l’importation et la commercialisation des emballages et des sachets plastiques non biodégradables a été promulguée par le président Azali Assoumani il y a presque 6 ans », rappelle Oussoufa Mzé, le directeur exécutif de l’ANGD lors de sa rencontre hier avec la presse nationale.

Ce dernier informe la population qu’une série d’émissions, des portes à portes et des conférences débats seront au programme afin que tout le monde soit au courant de cette loi, comme dit l’adage « nul n’est censé ignorer la loi ». « Cette loi promulguée le 6 octobre 2017, prévoit des peines allant de 3 jusqu’à 5 ans de prison et 10 millions d’amende pour les contrevenants », précise-t-il. Cette loi proposée par le député d’Itsandra-Nord, Oumouri M’madi Hassani vise à « éliminer la propagation dans le milieu naturel, des déchets plastiques générés par l’utilisation non rationnelle des emballages, sachets plastiques non biodégradables » dont les effets nocifs contre l’environnement ne sont plus à démontrer.

La loi qui fixait un délai de six mois pour s’y conformer et prévoit les mêmes sanctions pour tout dépôt dans des endroits autres que les dépotoirs officiels de produits solides ou liquides conditionnés dans les emballages prohibés par le nouveau texte législatif. « Notons que des mesures dérogatoires sont listées dans la présente loi notamment dans l’article 12 qui dispose que « la production, l’importation, la commercialisation et la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables destinés directement aux activités sanitaires, de recherche scientifiques et expérimentale destinés aux mesures de sécurité et de sureté nationale sont soumises à une autorisation spéciale », conclut-il.

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