Africa-Press – Comores. Pour mieux sensibiliser sur les violences faites aux plus vulnérables, l’association Faina en collaboration avec l’association Saint-Forat mène des activités de terrain à Vanadjou dans la région d’Itsandra. Le but est de parvenir à créer des activités récréatives et d’offrir un peu de joie aux enfants, en leur permettant d’avoir un endroit sain afin de développer leurs propres idées.
Devant la presse, hier lundi 16 janvier, la coordination de Ngazidja de l’association Faina en collaboration avec l’association Saintforat a annoncé la tenue des activités d’épanouissement à l’endroit des enfants. L’objectif est d’ouvrir des lieux de divertissement, des coins de vie pour permettre à ces enfants d’avoir un endroit sain afin de développer leurs propres idées. Pour débuter cette action, deux villages sont ciblés notamment Vanadjou dans la région d’Itsandra. Dans son intervention, le président de l’association Saint-Forat Ngotiba You Saint-Fort explique qu’il comprend rapidement le besoin d’accompagnement de ces enfants pour leur procurer un peu de joie. Car, le simple fait de fournir une éducation et de proposer des activités ludiques aux enfants peut déjà contribuer à prévenir la violence.
« Nous avons constaté qu’il y avait un besoin. Je suis ici en tant qu’observateur pour voir comment les choses se présentent. C’est avec le temps que nous saurons ce qu’on doit apporter pour mettre les choses sur pied. Je suis très content du travail déjà fait par le bureau aux Comores. Nous sommes satisfaits », souligne-t-il. Il s’agit des activités créatives et imaginaires pour pousser ces jeunes à voir les choses différemment et faire sortir le génie qui sommeille en eux « C’est aussi un type de sensibilisation pour conscientiser sur les formes d’agression et d’apporter ces informations à ces localités que le danger peut être partout », note-t-il.
Accroître la sensibilisation du public et la mobilisation sociale pour éliminer la violence pour permettre aux familles de briser le silence et d’avoir accès à la justice et à un soutien adapté, c’est aussi le rôle de l’association Faina. La coordinatrice de Ngazidja Zakia Moussa explique que le choix d’étendre nos activités dans d’autres localités est de mieux sensibiliser les gens sur les formes de violences. Ces phénomènes ont pris du terrain dans le pays. « Aujourd’hui nous devons conscientiser tout le monde. Nous sommes arrivées à un stade où le danger peut venir de notre entourage, nous devons miser sur la vigilance. Donc faire ces activités de sensibilisation, comprendre les besoins de nos localité pour lutter contre ces formes des violences, est primordiale», précise-t-elle.
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