Africa-Press – Comores. Le centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS) en partenariat avec la maison d’édition (KomEdit) ont organisé mardi 28 février dernier une exposition de livres au collège islamique et au lycée public de Fomboni à Mohéli. L’objectif c’est d’abord d’inciter les élèves à connaître les écrivains comoriens, mais surtout de les attirer à la passion de la lecture.
Plusieurs élèves du collège islamique et ceux du lycée public de Fomboni à Mohéli ont pris part mardi 28 février dernier à une exposition de livres écrits par des auteurs comoriens. Parmi ces œuvres, figurent des contes qui relatent des histoires mythiques, des livres pour l’histoire de l’archipel des Comores tel que « le bal des mercenaires » d’Aboubacar Saïd Salim, des bouquins pour la culture et la tradition du pays, mais également des manuels de grammaire comorienne comme celui de Mohamed Ahmed Chamanga et autres.
C’est une initiative du CNDRS en partenariat avec la maison d’édition KomEdit représentée par madame Moinourou Saïd Charif. Il s’agit d’apprendre aux écoliers l’existence de certains écrivains comoriens et leurs ouvrages mais aussi de séduire ces élèves par la lecture de recueils. Cela fait suite à une remarque faite par le CNDRS après avoir constaté que la plupart des élèves ne lisent pas correctement. Ce constat, selon Haddad Salim Djabir chef d’antenne du CNDRS Mohéli, explique les multiples lacunes qu’ils ont lors des épreuves de français. « C’est une politique initiée par le directeur général de cette institution étatique en collaboration avec le gouvernement pour rapprocher le CNDRS aux étudiants par des actions concrètes qui visent à promouvoir la richesse culturelle et scientifique des îles Comores » a-t-il précisé.
Tenant compte de l’évolution de la technologie à travers les nouvelles tehnologies de la télécommunication, ce chef d’antenne appelle également les élèves à faire des recherches dans la littérature comorienne pour mieux se documenter, tout en élargissant leurs compétences linguistiques. « Au lieu de se connecter dans les réseaux sociaux ou bien de regarder des banalités, il serait mieux de faire des recherches pour approfondir leurs connaissances. Ce qui apportera beaucoup aux élèves dans leur vie estudiantine » a-t-il rassuré.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press